L’ancien international ivoirien, Bonaventure Kalou, aujourd’hui maire de la commune de Vavoua, dans une interview à So Foot a parlé de l’élimination de Drogba au 1er tour des élections, pour la présidence de la Fédération ivoirienne de football (FIF). « Je l’ai dit peu avant le vote en prenant mon propre exemple : le nom seul ne suffit pas à gagner une élection, que ce soit en Côte d’Ivoire, en Papouasie ou que sais-je, ce serait bien trop facile ! Si c’était le cas, Zidane serait président de la FFF, Ronaldinho, de la Fédération brésilienne et ainsi de suite. C’est vrai que ça peut aider, mais derrière le nom, les gens veulent t’entendre. Ils veulent savoir quel message tu veux faire passer et qu’est-ce que tu peux apporter concrètement, par rapport à ce que l’on a déjà. Je peux comprendre que de l’extérieur, on pense que le nom de Drogba suffise à le faire élire, même à la présidence de la République. Mais ce serait oublier que chaque corporation a ses propres spécificités et pour que les électeurs votent pour toi, il faut aller les voir, qu’ils s’identifient à toi. Moi, c’est ce que j’ai fait avec le mécanicien d’un garage ou le petit gars qui bosse au marché. »
Il a donné son hypothèse sur le pourquoi du choix d’un autre. « Tous les candidats avaient un bon programme, y compris lui. Peut-être qu’il n’a pas réussi à convaincre les présidents de clubs de le suivre, contrairement au vainqueur (Yacine Idriss Diallo, NDLR) qui était plus rassembleur et a réussi à pacifier le milieu qui était en crise. En tout cas c’est ce que j’ai compris après. Avec Didier, on nous a prêté une rivalité parce que ça alimente les conversations ici, mais je crois qu’on peut être adversaires sans être ennemis. Après les élections, je suis passé à autre chose et lui aussi. On s’est recroisés et il n’y a pas de problème entre nous. »
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