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Ce qui devait être une fête sportive à N’Zérékoré, dans le sud-est de la Guinée, s’est transformé en tragédie. Ce dimanche, lors de la finale du tournoi de la « Refondation», opposant les équipes locales de N’Zérékoré et de Labé, des violences ont éclaté, causant la mort de dizaines de supporters et faisant de nombreux blessés.
Le match, organisé en l’honneur du président Mamady Doumbouya, s’annonçait festif avec des dotations financières importantes en jeu. Mais à quelques minutes de la fin de la partie, alors que le score était de 0-0, un penalty controversé accordé à l’équipe locale a enflammé les tensions. Les contestations sur le terrain se sont propagées dans les gradins, où des supporters furieux ont lancé des pierres.
Penalty contesté, jets de pierres et mouvement de foule fatal
Un geste qui a déclenché une bousculade meurtrière, plongeant le stade dans un chaos indescriptible. Sur des vidéos partagées sur les réseaux sociaux, plusieurs corps inertes alignés sur le sol et des scènes de désolation sont perceptibles. Les hôpitaux de la région sont débordés face à l’afflux de blessés, tandis que des sources médicales parlent de plusieurs dizaines de morts, principalement des jeunes.
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Le Premier ministre Bah Oury a exprimé la douleur du gouvernement via un message sur X, appelant au calme et assurant que les autorités régionales travaillent pour stabiliser la situation. « Les autorités morales de la ville sont priées de concourir aussi à la restauration de la quiétude sociale. Le gouvernement publiera un communiqué lorsque qu’il aura recueilli toutes les informations pertinentes sur ces malheureux incidents », a-t-il posté. Une enquête sera ouverte pour établir les responsabilités et éviter que de telles tragédies ne se reproduisent.
Ces tournois, censés célébrer l’unité nationale, attirent un large public en Guinée. Mais ce drame met en lumière la nécessité d’un encadrement sécuritaire renforcé pour éviter que de telles violences ne ternissent l'esprit du sport. Sur les réseaux sociaux, de nombreuses voix s'élèvent déjà pour pointer du doigt l'absence d'un cadré sécuritaire adapté pour ce genre d'évènement.
