Le 18 juin 2024, Nabil Bentaleb (30 ans) était victime d’un arrêt cardio-respiratoire en pleine intersaison, alors que le LOSC se préparait aux barrages de Ligue des champions. Hospitalisé au CHU de Lille, il a été placé dans le coma et équipé d’un défibrillateur. Depuis, l’international algérien suit un protocole de reprise rigoureux, où il progresse étape par étape.
Invité de L'Equipe du Soir ce mardi, Olivier Letang a donné des nouvelles de l'international algérien. L'occasion pour le président lillois d'annoncer des informations positives au sujet du milieu de terrain.
Lire aussi : Lille : Nabil Bentaleb victime d'un malaise et hospitalisé
« Je suis très heureux que Nabil soit en bonne santé aujourd’hui », a déclaré le dirigeant. Dès septembre, Nabil Bentaleb a entamé un protocole sous la supervision d’un cardiologue néerlandais ayant notamment suivi Christian Eriksen. « La priorité absolue reste sa santé. À la moindre alerte, tout s’arrête immédiatement », a-t-il cependant insisté..
Six mois après l’incident, Bentaleb a passé les deux premières phases du protocole, souvent les plus critiques. « Les feux rouges apparaissent généralement au début, mais tout se déroule bien. La troisième phase se termine en janvier, et la prochaine étape sera la reprise de l’entraînement collectif. On est très proche », a conclu Létang avec optimisme.
Nabil Bentaleb pourrait bientôt retrouver les terrains, un retour attendu avec impatience par les supporters du LOSC et les fans de football. Le club est resté aux côtés du Fennec durant toute cette période et compte encore le soutenir. « Lorsque l’on a fêté les 80 ans du club, c’était également l’anniversaire de Nabil. J’ai souhaité son anniversaire devant 50 000 personnes, demandé à ce que tout le monde face une standing ovation et j’ai rappelé notre rêve : que Nabil puisse rejouer un jour avec le maillot du LOSC dans ce stade », a confié le dirigeant.
Si Bentaleb semble donc plus que jamais proche d'un retour, déjà à l'entraînement, reste à savoir s'il pourra effectivement reprendre la compétition en France car le championnat français n'a pour l'heure jamais validé la reprise d'un joueur qui s'est fait poser un défibrillateur. « On veut être les pionniers », a conclu Letang.