Samuel Eto'o, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a confirmé dans un entretien accordé à RFI son ambition d'intégrer le Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF). Ce malgré l'enquête de l'instance panafricaine pour « comportement repréhensible » qui le vise.
« Je crois que nous avons la vidéo de mon audition la dernière fois à la CAF. C’était un simulacre, un théâtre, tout sauf la justice. Mais nous aimons notre continent et comprenons que les choses soient faites politiquement d’une certaine façon même si nous prônons l’excellence. Que ce soit à la CAF ou ailleurs, nous avons fait appel et personne ne peut m’interdire d’être candidat au Comité exécutif parce qu’il y a encore plusieurs instances qui doivent se prononcées et tant qu’elles ne se sont pas encore prononcées, je ne suis pas condamné et je dois pouvoir être candidat. Et je crois que je ne serai pas condamné parce que nous avons assez d’éléments pour prouver notre innocence », assure Eto'o qui ne laissera aucune chance à Seydou Mbombo Njoya, actuel représentant camerounais au Comité exécutif de la CAF et qui pourrait se présenter aux élections de mars 2025.
« Même s’il le voulait, le candidat sortant n’a pas le droit de se représenter sans mandat de sa fédération. Et sauf omission de ma part, le secrétaire général de la Fédération camerounaise de football n’a pas envoyé ce document. D’emblée, cette candidature ne peut pas être validée par la CAF », résume le président de la Fecafoot.
En décidant d'être candidat, Eto’o veut aider Patrice Motsepe en apportant « à sa connaissance des situations qui peuvent être dramatiques pour la CAF. Nous ne voulons plus voir cette opacité du passé qui semble revenir », a-t-il ajouté.