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L'affaire fait les choux gras dans le microcosme sportif tchadien depuis sa révélation. En lice lors du tour préliminaire des éliminatoires à la CAN 2025, le Tchad doit en découdre face à l'Ile Maurice durant la trêve internationale de ce mois de mars. Une double confrontation pour espérer décrocher sa qualification pour les phases de groupes des éliminatoires. Mais alors que le sélectionneur Kévin Nicaise et ses hommes ont débuté leur préparation, ils ont dû composer avec un fait insolite qui a conduit à l'annulation de leur séance d'entraînement de mercredi.
Alors qu'ils ont établi leur camp de base du côté de l’hôtel Ledger Plaza à N'Djamena, les Sao n'ont pas pu se rendre au centre d'entraînement de Farcha. La raison ? Le bus sensé les y conduire n'avait plus assez de carburant, dans un contexte de pénurie dans la capitale tchadienne. « C'est la réalité du football tchadien. Entre le lieu de rassemblement et le centre d'entraînement inauguré en 2010 par Sepp Blatter il y a une grande distance. Il faut pratiquement traverser toute la ville (…) En ce moment à N’Djamena il y a un problème de carburant qui touche tous les secteurs », a confirmé une source à Sport News Africa, avant de déplorer : « Le bus n'avait pas assez de carburant pour se rendre jusqu'à Farcha et faire le retour. Tel est le problème et il persiste. »
Lire sur le sujet : Le Tchad replonge dans la crise, la FIFA menace
Dans l'impossibilité de se déplacer et faute d'anticipation de la part de la Fédération tchadienne de football, la délégation a donc annulé son entraînement prévu, le temps que l'instance résolve le problème. Une FTFA qui sort tout juste d'une suspension de ses équipes par la FIFA et subit de nombreuses critiques par rapport à sa gestion logistique mais aussi financière. Avec un budget réduit, beaucoup d'économies sont faites, au détriment du projet sportif.
