La saison 2022-2023 devrait être celle du rachat pour Oussama Chita. La carrière du milieu défensif estampillé «nouvelle pépite du football algérien» est au point mort.
Quand il débutait dans la sélection algérienne, Oussama Chita était promis à une carrière à la Riyad Mahrez. Le talent, il l'a, l’audace aussi. Mais le milieu défensif n’a pas encore percé dans le haut niveau, comme le prédisaient les observateurs. Le joueur est toujours coincé dans sa progression. «Je n’ai que 25 ans, je dois prouver que je suis encore loin d’être fini, se défend-t-il dans dzfoot.com. J’espère seulement ne pas contracter des blessures.»
Le temps presse. Oussama Chita tient une dernière chance pour prouver à ses détracteurs qu’il reste ce prodige qu’il a été quelques années auparavant. Et il veut s'affirmer sans changer de club. «Je ne vous cache pas que j’ai reçu plusieurs offres, mais je préfère aller jusqu’au terme de mon contrat», tranche le joueur de l'USM Alger.
Il y a quatre ans, Djamel Belmadi n’avait pas hésité à le convoquer en équipe nationale. On était en 2018. Oussama Chita était alors le milieu défensif adulé par Belmadi, qui venait de prendre la tête de la sélection d'Algérie. Avant Victor Lekhal ou Adlène Guedioura, Chita (2 sélections) était bien parti par être ce «pitbull» au milieu de terrain. Hélas, une rupture des ligaments du genou vient tout changer. Commencent alors ses déboires.
Une convalescence de six mois combinés à une mise à l’écart également de l’USM Alger, l’ont fait plonger davantage. «Sans rentrer dans les détails, rembobine-t-il, j'ai été écarté pour des raisons purement extra-sportives. Je crois que les supporters savent bien pourquoi je ne jouais pas. Et pourtant, j’ai demandé à partir avant même l’entame de la saison écoulée, mais la direction avait refusé de me céder pour des raisons que j’ignore. Je ne sais pas pourquoi elle m’a gardé sans que l’équipe ne profite de mes services. Comme je viens de le dire, ça ne sert absolument à rien de revenir sur le passé.»
Oussama Chita a toute une saison pour prouver qu’il reste bien solide sur ses crampons et demeure toujours ce prodige du football algérien. Comme Riyad Mahrez.
Jim CEESAY