Actuel sélectionneur de la Mauritanie en instance de départ, Amir Abdou discute avec l’Espérance Sportive de Tunis qui s’est tout juste séparée de son entraîneur portugais Miguel Cardoso. Il n’est toutefois pas le seul coach pisté.
Par Romain Molina
Prolongé deux ans en février dernier suite à une CAN 2023 réussie avec une victoire épique face à l’Algérie en phase de poules, Amir Abdou sait que son destin est pratiquement scellé.
Dernière de son groupe de qualifications à la Coupe du monde avec un point en quatre matchs, la Mauritanie est également dernière dans sa poule d’éliminatoires à la prochaine Coupe d’Afrique avec une victoire en quatre rencontres, en attendant les deux derniers matchs face au Botswana, puis face au Cap-Vert.
Mécontente des performances, et également d’une relation tendue en interne, la Fédération mauritanienne de football ne cache pas en privé son envie de tourner la page si l’équipe nationale ne parvient pas à se qualifier pour la CAN 2025. Une situation connue par Amir Abdou qui déplore des retards de salaire (malgré sa revalorisation salariale au moment de sa prolongation) et qui prospecte depuis un moment à travers le continent.
L’Espérance veut se donner du temps
Si plusieurs équipes ont tenté des approches timides depuis la CAN, l’Espérance est aujourd’hui la piste la plus sérieuse pour l’ancien sélectionneur des Comores qui s’est même déplacé à Tunis cette semaine.
Après un début de saison raté en championnat (sixième du classement) et une défaite à Zarzis, l’EST a limogé Miguel Cardoso qui avait pourtant ramené le club en finale de Ligue des champions il y a quelques mois.
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Si le président Hamdi Medded assure en coulisses vouloir se « donner du temps » pour faire le bon choix, les candidatures se précipitent sur son bureau. D’autres entraîneurs ont déjà entamé des pourparlers avec des agents ou intermédiaires proches de la direction.
Dans l’attente d’une solution, l’intérim sera assuré par Skander Kasri.