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Arrivé à Nantes en janvier dernier, Andy Delort est actuellement dans le dur. L’attaquant algérien ne se cache d’ailleurs, il sait qu’il doit faire beaucoup mieux.
Andy Delort a poussé pour quitter Nice à tout prix. Son premier exercice avec les Aiglons, la saison passée, avait pourtant été une réussite avec 16 buts en Ligue 1 dont un triplé lors de la dernière journée qui a propulsé les Azuréens en Coupe d’Europe. Mais pour des histoires de promesses non tenues, les relations entre le buteur algérien et ses dirigeants se sont détériorées. Il a fini par déposer en janvier passé ses valises à Nantes. Un mariage entre le Fennec et les Canaris qui ne porte malheureusement pas encore ses fruits.
Delort n’a pour le moment trouvé le chemin des filets que deux fois en neuf apparitions, toutes compétitions confondues. Suffisant pour faire l’objet de vives critiques de la part de certains supporters nantais. Le joueur de 31 ans ne se cache pas d’ailleurs. Il sait qu’il n’est pas encore à la hauteur des attentes, lui, le deuxième joueur le mieux payé de l’effectif de Nantes.
«On ne va pas se mentir, c’est moyen. Physiquement, la saison est compliquée pour moi. J’étais rarement blessé jusque-là, mais j’ai eu une entorse du genou, puis il y a eu la coupure en janvier. Ce n’est pas habituel pour moi. Évidemment, j’aurais préféré faire mieux pour mes débuts à Nantes. Mais bon, on va attaquer le sprint final, il reste deux mois de compétition et j’espère être décisif» promet Delort.
L’Algérien espère déjà trouver le chemin des filets à domicile. Nantes reçoit ce dimanche Reims. «C’est vrai que j’attends mon premier but dans le jeu, surtout à la Beaujoire. Je ne me fais pas de souci, ça va venir. Il y a toujours des périodes avec un peu moins de confiance. Moi, je joue avec le cœur, avec et pour le public. C’est pour ça que ça me fait mal au cœur de ne pas marquer. (...) Aujourd’hui, j’enchaîne, je me sens de mieux en mieux. Je me languis de ce premier but devant mon public, et de faire vibrer le stade», s’imagine le champion d’Afrique 2019.
Yacine DIENG