Aymen Boutoutaou veut se faire plaisir sur le terrain. L’ailier droit algérien, qui évolue à Valenciennes en Ligue 2 française, affectionne particulièrement le dribble. Un geste technique qu’il maitrise. Ses adversaires ne diront pas le contraire.
Certains vivent de buts, d’autres de tacles, d’autres encore d’amour et d’eau fraiche. Mais Aymen Boutoutaou lui, se régale en réussissant des dribbles. Peut-être est-ce dû à son jeune âge (22 ans), mais l’Algérien se régale en passant en revue ses adversaires. La saison dernière, il était d’ailleurs 10ème du classement des meilleurs dribbleurs de Ligue 2 avec 49 dribbles réussis. Le tout en 31 matchs, dont 27 comme titulaire (4 buts, 4 passes décisives). Cette année encore, l’international U23 algérien repart sur de très bonnes bases puisqu’il a déjà réussi 22 dribbles en 13 matchs (12 titularisations). Lui qui est par ailleurs déjà à 3 buts, soit 1 de moins que durant toute la saison dernière.
« Sur le terrain, quand je réussis un dribble, je suis excité. Je ne ressens pas la fatigue derrière, je redemande, je sprinte. Et, par exemple, quand je regarde un beau geste, je crie, je hurle ! », confie-t-il d’ailleurs au site de la Ligue 2. Non sans préciser quelles étaient ses inspirations. Il y en avait plusieurs ! Je regardais Zidane, Cristiano Ronaldo, Ronaldo à l’ancienne, Ronaldinho… Et en grandissant, je regardais plus souvent Eden Hazard, et j’essayais de reproduire ce qu’il faisait. »
D’ailleurs, Aymen Boutoutaou ne se contente pas de regarder ses idoles. Il essaie aussi de les imiter. « Certains, oui, mais il y en a d’autres qui sont plus compliqués… On essaye ! Quand j’étais petit, je m’entraînais beaucoup à faire la roulette de Zidane. J’essayais de la faire dans l’appartement de mes parents à Roubaix. Donc, il y a ce geste-là, ou les passements de jambes de Ronaldo… »
En outre, lors de la 4ème journée de Ligue 2 cette saison, face à Rodez, Aymen Boutoutaou avait illuminé la rencontre avec un enchainement de driblles puis une magnifique frappe du pied gauche, imparable. « Les gestes que je fais viennent vraiment à l’instinct. Je ne vais pas me dire avant de recevoir le ballon : '' Je vais faire ça ! ''. C’est sur le moment, comme le but face à Rodez. J’arrive, je demande le ballon sur la touche, je vois que mon adversaire est à un mètre de moi, donc j’arrive à lire le jeu. Je me dis que si j’arrive à me retourner, il ne va pas me suivre car il était mal positionné, donc, je continue à avancer, puis je vois qu’il n’y a pas d’opposition et je frappe ».