Brahim Thiam désigne les coupables de l’élimination du Mali de la course pour le Mondial 2022. Dirigeants et techniciens, chacun en a pris pour son grade.
Le Mali n’ira pas au Mondial 2022. Les Aigles ont laissé filer le ticket pour le Qatar après leur nul (0-0) contre les Aigles de Carthage de la Tunisie, ce mardi 29 mars à Tunis, en barrage retour qualificatif à la prochaine Coupe du monde. Les Maliens ont donc loupé le coche au match aller, à Bamako, où ils s’étaient inclinés par un but à zéro. Mais pour l’ancien international malien Birahim Thiam les causes de la défaites sont à chercher plus loin. Dans un tweet incendiaire, le défenseur à la retraite désigne les vrais coupable, selon lui.
Brahim Thiam désigne le président de la Fédération malienne de football (FMF), Mamoutou Touré, comme «la pièce maîtresse de ce désastre sportif». Pointant son «manque de patriotisme» et «surtout» son «incompétence».
🇲🇱 Brahim Thiam : "Ils n'ont ni le niveau, ni l'humilité, ni l'envie de fédérer autour de cette jeune équipe"https://t.co/FIzipF5pvY
— beIN SPORTS (@beinsports_FR) March 30, 2022
Il martèle : «Lorsque l'unique but d'une personne est de créer l'illusion populiste à coup de photos, d'opérations de communication, de pseudo-rassemblement d'anciens joueurs et déclarations jetant le discrédit sur son propre staff technique (conférence de presse du 16 février 2022), oui il est bien dans une politique présidentielle qui a pour but son confort et celui de tous les membres du comité exécutif tout en se protégeant publiquement.»
Dans sa diatribe, Brahim Thiam n’épargne pas le staff des Aigles avec à sa tête le sélectionneur, Mohamed Magassouba, et son adjoint, Fousseni Diawara. «Ils n'ont ni le niveau, ni l'humilité, ni l'envie de fédérer autour de cette jeune équipe qui ne demandait qu'à briller et être épaulée d'hommes de caractère», envoie l’ancien défenseur passé par Caen et Reims. Qui ajoute : «Deux CAN et un barrage de Coupe du Monde pour un bilan famélique sur le fond et sur la forme.»
Même l’équipementier de la sélection du Mali (Airness) en a pris pour son grade. «Aimer le Mali, c'est servir le Mali et non se servir du Mali», suggère Brahim Thiam, qui a appelé les supporters à la vigilance.
La Rédaction - Sport News Africa