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Burkina Faso : les arbitres de Ligue 1 protestent contre leurs conditions de travail

Les arbitres de la Ligue 1 burkinabè réunis dans l’Amicale des arbitres du Fasofoot (AMAF) ont décidé d’accuser dix minutes de retard avant le coup d'envoi de chacun des matchs de la 7ème journée du championnat national.

De notre correspondant au Burkina,

Burkina Faso
Mouvement d'humeur chez les arbitres de Ligue 1

L’objectif de cette décision observée sur tous les terrains lors de la Ligue 1, est de déclarer formellement leur opposition contre la non-prise en compte de certaines de leurs préoccupations jugées urgentes pour de meilleures conditions de travail et dont la satisfaction se faisait attendre.

Des préoccupations qui ne seraient pas traitées...

Il s’agit de la formation des arbitres sur les lois de jeu. Elle  devait se faire avant le début de la nouvelle saison de Ligue 1 burkinabè. Une autre sur l'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR) réservée aux arbitres internationaux. Des préoccupations urgentes liées à l’éclairage du stade municipal Issoufou Joseph Colombo de Ouagadougou pour les entraînements des arbitres ainsi que la rémunération des instructeurs d’arbitres.

Vers un dénouement de la situation ...

A la suite du mouvement d'humeur observé sur tous les terrains durant la 8ème journée de Ligue 1 par les hommes en noir, les responsables de la Fédération burkinabè de football (01) ont tenu une séance de travail avec l’Amicale des arbitres du Fasofoot (AMAF). Au sortir de la séance, l'AMAF à travers son président Seydou Bélem, a décidé de suspendre leur mouvement d’humeur jusqu’à nouvel ordre pour laisser la chance au dialogue afin de trouver des solutions.

«Des promesses ont été faites pour une résolution des problèmes dans de meilleurs délais. Nous nous sommes accordés sur des échéanciers et nous attendons donc pour voir. Nous avions convenu, après ces jours, d’aviser en fonction de la réaction de nos interlocuteurs mais comme il y a eu des discussions nous attendons de voir. S’il s’avère que c’est du dilatoire, nous verrons ce qu’il y a lieu de faire », a indiqué le président de l’Amicale des arbitres du Fasofoot, Seydou Bélem. Toutefois, l'AMAF prévient que ce mouvement d’humeur pourrait continuer lors des prochaines journées si rien n’est fait.

Cette actualité a été commentée par quelques amoureux du cuir rond burkinabè dont Aimé Hamado. «Continuez par exiger les meilleures conditions comme ça, ils (Fédération burkinabè de football) vont changer de comportement. Ils se croient tout permis. Ce sont les autres qui font des erreurs, eux ne font jamais d'erreurs. Il faut que les responsables de la Fédération apprennent à respecter les décisions. Comme ça, les gens vont les respecter aussi car le respect est mutuel. Les cœurs se chauffent quand on est concentré à suivre un match du championnat en direct et qu'on constate qu'il manque de formation à nos arbitres pour bien analyser certaines situations», martèle t-il. Tino Sankara qui suit de très près cette situation soutient que : « La FBF doit vite former les arbitres. On dirait que vous n'allez pas au stade. Il faut fréquenter nos stades pour comprendre ou voir ce que nos arbitres sifflent ou comment nos arbitres doutent des décisions. Ils ont besoin de se renforcer en termes de capacités».

Tout comme les arbitres, les amoureux du cuir rond burkinabè attendent également la réaction des premiers responsables du football burkinabè sur la résolution de cette situation.

Ablam GNAMESSO

 

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