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Au retour des matchs éliminatoires à la Coupe du monde 2026 la semaine passée, Jérémie Manirakiza, le secrétaire général de la Fédération de football du Burundi, a été appréhendé à l’aéroport de Bujumbura par les services de renseignements. Il est depuis toujours détenu pour son soutien supposé au M23, tandis que la FFB refuse de communiquer sur cette affaire.
Après une trêve internationale intéressante dans le jeu, avec une défaite imméritée face à la Côte d’Ivoire (0-1) et une victoire confortable face aux Seychelles (5-0), la délégation burundaise quittait le Maroc – pays d’accueil des rencontres – pour retourner au pays.
Or, à l’aéroport de Bujumbura, des agents des services de renseignements burundais ont directement interpellé Jérémie Manirakiza, le secrétaire général de la FFB, sous les yeux médusés du président de la fédération, Alexandre Muyenge, lui-même général de brigade de la police.
Des messages dans un groupe WhatsApp
Selon nos informations, l’arrestation de Manirakiza est en lien avec des messages issus d’un groupe WhatsApp où ce dernier aurait apporté son soutien au M23, ce groupe armé appuyé par le Rwanda sévissant à l’est de la République Démocratique du Congo qui a conquis récemment les villes de Goma et Bukavu dans les provinces du Kivu.
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Plus qu’un soutien, le secrétaire général de la FFB aurait visiblement souhaité que le M23 fasse de même au Burundi pour chasser le président de la République, Evariste Ndayishimiye. S’il est impossible encore de savoir qui a fait transiter les messages en question, deux autres personnes du même groupe ont également été arrêtées.
Silence de la fédération
Si le flou entoure toujours cette affaire, Jérémie Manirakiza serait toujours détenu dans un cachot des services de renseignements. Contactée, la fédération n’a pas répondu à nos demandes, pas plus que le président de la FFB. Aucune communication n’a été réalisée, mais un secrétaire général ad intérim (Elysé Niyubahwé) est désormais en charge des courriers officiels.
Un mutisme peu étonnant dans un pays qui combat ouvertement le M23 à l’est de la RDC. Pour rappel, le chef de l’État Ndayishimiye avait également déclaré à la BBC que « le président rwandais avait un plan pour attaquer le Burundi ».