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Le président de la Fécafoot, Samuel Eto’o a été élu par acclamation au Comité exécutif de la CAF le 12 mars dernier, devenant ainsi le premier ancien footballeur à intégrer cette instance. Une victoire historique qui suscite autant d’enthousiasme que de critiques au Cameroun, où son accession fait l’objet d’un vif débat.
Ça y est, il l’a fait ! Depuis le 12 mars 2025, Samuel Eto’o est officiellement entré dans l’histoire du football africain en devenant le premier ancien joueur à siéger au Comité exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF). Son élection par acclamation au Caire, en Égypte, marque l’aboutissement d’un long feuilleton juridique qui a tenu en haleine le monde du football. Toutefois, si ses partisans célèbrent cette victoire comme une avancée majeure pour la gouvernance du football africain, elle suscite également de vives contestations au Cameroun, où les divisions autour de sa gestion de la Fécafoot ne cessent de s’accentuer.
Les soutiens de Samuel Eto’o voient en effet en cette élection une reconnaissance de son engagement pour le football africain. « Félicitations à Samuel Eto’o pour son entrée au Comex de la CAF ! Votre engagement et votre vision pour le football africain sont une inspiration. Ce nouveau rôle est une opportunité de défendre les intérêts du continent avec passion et détermination. L'Afrique est fière de vous ! Bon courage et plein de succès dans cette mission », s’enthousiasme un fan sur Facebook.
« Cette élection par acclamation témoigne de son poids et de son influence grandissante dans les instances dirigeantes. C’est une avancée majeure pour la représentation des anciens footballeurs dans les sphères décisionnelles », ajoute un analyste sportif. D’autres soulignent que « c’est la preuve que son combat pour une meilleure gestion du football porte ses fruits. Il apporte une expertise de terrain qui manquait jusque-là à la CAF ».
Ses détracteurs, eux, relativisent l’importance de cette victoire. « Du rêve de la présidence de la CAF au maigre statut de membre du Comex : quelle dégringolade ridicule », ironise un opposant. Se disant « fort impressionné et amusé par la capacité qu'ont les adorateurs d’Eto’o à rendre grand ce que nous trouvons très petit pour celui que nous avons pressenti à la tête de la CAF puis de la FIFA ». Un ancien dirigeant du football camerounais va plus loin : « Son parcours récent est marqué par des polémiques, des conflits et des décisions controversées. Il est loin d’incarner la stabilité et l’unité dont la CAF a besoin ».
L’élection de Samuel Eto’o intervient dans un climat de tensions autour de sa gestion de la Fécafoot. Accusé d’abus de pouvoir et critiqué pour ses décisions souvent controversées, il reste une figure polarisante. Certains acteurs du football camerounais envisagent même de contester son élection devant la CAF. Pour eux, cette élection pourrait accentuer les divisions au sein du football camerounais et africain.
En attendant, le débat est ouvert dans les rues de Yaoundé et Douala autour d’une question clé : un ancien joueur peut-il réellement influencer les décisions stratégiques de la CAF ? Les soutiens de Samuel ETo’o estiment que son vécu sur le terrain apportera un vent de renouveau : « c’est une opportunité de moderniser la CAF et d’intégrer davantage les anciens joueurs dans la gouvernance du football ». Alors que ses détracteurs y voient une victoire d’image sans conséquence réelle. « Il faut maintenant qu’il démontre qu’il est capable d’aller au-delà des symboles et d’impacter concrètement la gestion du football africain », déclare un journaliste sportif.
Pourtant, Samuel Eto’o aurait pu manquer son rendez-vous avec l’histoire. En janvier, la CAF avait initialement a rejeté sa candidature. La Commission de gouvernance de l’instance lui reprochait des « violations graves des principes d’éthique » liées à son association avec l’opérateur de paris sportifs 1xBet. Malgré l’annulation de cette sanction par le Jury d’appel de la CAF, Eto’o restait écarté de la course. Considérant cette exclusion comme arbitraire et injustifiée, le président de la Fécafoot a saisi le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) le 5 février 2025 pour contester cette décision et exiger sa réintégration.
Le 7 mars 2025, l’instance basée à Zurich en Suisse a tranché en sa faveur. Le TAS a reconnu l’irrégularité de la décision de la CAF et a ordonné l’intégration immédiate de sa candidature. En conséquence, la CAF a été contrainte de l’ajouter à la liste des postulants pour le scrutin du 12 mars. Face à l’absence d’autres candidats en lice pour le compte de l’Uniffac, Eto’o a finalement été élu par acclamation. En plus de cette victoire juridique, le TAS a condamné la CAF à payer l’intégralité des frais d’arbitrage et à indemniser Eto’o ainsi que la Fécafoot pour les coûts engendrés par cette procédure.
Arthur Wandji