C’est le jour tant attendu ! La succession du Sénégal est enfin ouverte. Ce samedi 13 janvier 2023, sonne le démarrage de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations en terre ivoirienne. Le pays organisateur est fin prêt sur tous les aspects, infrastructurel, technique et sportif. A tout seigneur, tout honneur, il ne lui reste plus qu’à donner le coup d’envoi de sa « compétition », qui donne déjà tous les signaux d’une CAN prometteuse. Cela face à la Guinée Bissau, ce soir à 20h GMT au stade Olympique Alassane Ouattara d'Ebimpé. Présentation du match.
La Côte d’Ivoire séduit beaucoup de ses hôtes par la qualité de ses infrastructures sportives (stades, terrains d’entrainements) et hôtelières et surtout par l’ambiance chaude qui y prévaut déjà. Il va entrer ce samedi de plain-pied dans l’événement qui a nécessité tous ces investissements, qui explique l’entrain actuel. Avec comme avant-première, la cérémonie d’ouverture qui promet de mettre en valeur la diversité et la richesse de la culture ivoirienne. Mais encore de souhaiter la bienvenue (Akwaba) à tous ses hôtes de marque. Certes cette partie sera scrutée par le public africain, mais la plus grande attente reste pour les amateurs, le coup d’envoi officiel des matchs. Et pour mettre le public africain dans le bain de la fête du football africain, il y a au programme un prometteur Côte d’Ivoire-Guinée-Bissau à 20h GMT.
L’objectif affiché pour la Côte d’Ivoire qui joue à domicile avec la ferveur du public est sans aucun doute la gagne et peut-être l’obligation d’y mettre la manière. Cela pour ne pas entamer la ferveur du bouillant public ivoirien. La Côte d’Ivoire a logiquement le statut de favori. Elle a une équipe avec un savant dosage d’expérience, de talent ; assez complète sur toutes les lignes. A ce titre, les Orange auront l’initiative et le contrôle du jeu, sauf énorme surprise.
L’équipe en toute logique, tentera d’ouvrir rapidement le score, pour se rendre le match moins difficile, poussé par un 12e homme connu pour être fiévreux. Cela ne sera pas une sinécure ! Si la Côte d’Ivoire ouvre rapidement le score le match promet d’être ouvert. Les assauts des Eléphants dans leur forêt, pourraient au score final faire mal aux Djurtus. Mais cela n’est qu’un des multiples scénarios possibles.
Au cas contraire, avec un match fermé, les calculs, la pression, le stress pourrait se faire ressentir chez les Ivoiriens et renforcer la confiance des Djurtus, connus pour épuiser leur adversaire physiquement et psychologiquement.
Les Bissau-guinéens à l’image de leur totem les Lycaons, seront patients et opportunistes, face à la force de frappe des Eléphants. La meute de Djurtus en territoire ennemi, en déficit physique, technique, fera le dos rond. Ils opteront pour un regroupement défensif. Il y aura donc très peu d’espace pour les Ivoiriens. Leur stratégie sera d’user des contre-attaques pour essayer de marquer. Ils joueront aussi crânement leur chance sur les coups de pied arrêtés. Si leur plan porte ses fruits, avec soit avec un but en cours de match, ou encore la préservation de leur cage, un long moment, cela pourrait inhiber le public ivoirien.
Dans cette perspective, il n’est pas à exclure que les Bissau-guinéens dopés par la confiance engrangée au fil du match, ayant des signaux de vents favorables, visent la gagne. Les Lycaons sont reconnus très forts pour user leur adversaire dans la bataille psychologique, leur pendant animalier bien sûr. Les joueurs seraient malins de s’inspirer de leur symbole.
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La Côte d’Ivoire monte en puissance depuis un certain temps. Après avoir fait un match nul très prometteur contre le Maroc (1-1, 14 octobre), puis montré beaucoup de réserve contre l’Afrique du Sud dans un autre match nul (1-1, 17 octobre), la Côte d'Ivoire enchaine depuis lors les victoires avec des scores fleuves. D’abord avec les 2 matchs des qualifications au Mondial 2026 gagnés respectivement contre la Gambie (2-0) et contre les Seychelles (9-0). La dernière répétition avant la CAN ce 6 janvier toujours en amical, s’est soldée par une victoire (5-1) contre la Sierra Leone.
La Côte d’Ivoire est donc globalement en forme avec un collectif qui tourne fort. L’attaque est efficace et en confiance, pour preuve la diversité buteurs. La défense montre de la solidité. Mais encore son trident au milieu Sangaré-Kessié-Fofana lors des 3 derniers matchs, avec des adversaires pas d’un gros calibre, a assez bien tourné. Seko Fofana, comme identité remarquable semble en sus être dans une très bonne forme, au regard des 5 derniers matchs.
La forme des Djurtus est plus difficile à mesurer, parce que fluctuante. L’équipe reste sur une dernière mise en jambe ratée ce 6 janvier contre le Mali perdu (2-6). Avant cela les Bissau-guinéens ont enregistré tout d’abord un nul contre les Burkinabè sur leurs terres (1-1, 17 novembre), avant de s’imposer contre Djibouti toujours en déplacement (1-0). Les Lycaons ont auparavant perdu en amical contre leurs frères de la Guinée Conakry (0-1 le 13 octobre) et avant cela gagné leur dernier match de qualif pour cette présente CAN (2-1) contre la Sierra Léone.
Aucun joueur guinéen ne se détache dans les statistiques, ce qui veut dire que c’est le collectif qui prime. Tout le monde peut faire la différence. Sur les derniers 5 matchs, 6 buts ont été marqués par 6 buteurs différents.
Ces chiffres et constats et tout ce qui a été susmentionné, font de la Côte d’Ivoire le favori avec une attaque qui tourne fort face à la défense guinéenne qui lors de son dernier match n’a pas donné des gages de confiance.
Aux conférences de presse d’avant-match les entraineurs des deux équipes se sont exprimé ce vendredi. Jean-Louis Gasset, entraineur de la Côte d’Ivoire a mis le curseur sur les qualités de cette équipe :« C’est une équipe qui a battu le Nigeria. On vient de regarder les derniers matchs. Ils ont un joueur comme Mama Baldé, qui était à Troyes et actuellement à Lyon. Ils ont également des joueurs extérieurs rapide… C’est une équipe qui aime subir et contrer ».
Le sélectionneur des Éléphants préconise pour remporter le match : efficacité, concentration et respect scrupuleux des consignes. « Un match reste un match. Il n’y a plus de petites équipes. […]. Notre principe c’est de bien débuter en respectant notre consigne. Ils sont très dangereux dans les contres. Il faut dominer notre sujet et finir nos actions tout en étant bon techniquement », relève-t-il.
Son homologue bissau-guinéen Baciro Candé lui transfère la pression aux Ivoiriens. « La Guinée Bissau n'a aucune pression. Nous venons pour jouer notre football pour essayer de réaliser la meilleure performance possible. Nous avons une équipe technique et soudée, et nous allons jouer libéré, tout en sachant nos limites », communique-t-il. Le technicien qui dispute sa 4e CAN consécutive a aussi tenu à rassurer, ses supporteurs, relativement au dernier match de réglage de la Guinée Bissau perdue contre le Mali (6-2). « Le 6-2 ne compte pas. Ce n'était pas la compétition. C’était une préparation pour faire tourner et observer nos joueurs ».
Qui triomphera de la bataille entre Eléphants et Lycaons ? Réponse à 22h00 sur Sport News Africa pour le debrief du match.
𝗖’𝗘𝗦𝗧 𝗔𝗨𝗝𝗢𝗨𝗥𝗗’𝗛𝗨𝗜. 🌍😍
Côte d’Ivoire 🇨🇮 - 🇬🇼 Guinée Bissau
Le match d’ouverture de la #CAN2023, NOUS Y EST. 🥳🥳 pic.twitter.com/H7y2LOI8GJ
— 🏆 Actu Foot Afrique (@ActuFootAfrique) January 13, 2024
