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Le non-match de la sélection du Cameroun vendredi dernier face à la Namibie (1-1) met un peu plus de pression sur le sélectionneur Rigobert Song, attendu au tournant ce mardi.
Vendredi dernier, le Cameroun n’a pas respecté son statut de première nation africaine à avoir battu le Brésil lors d’un Mondial, en livrant ce qui s'apparente clairement à un non-match contre la Namibie (1-1) à Yaoundé. Au terme de la rencontre, Rigobert Song a pointé du doigt un mal chronique qui ronge son équipe à savoir, le manque de concentration. «On aurait dû faire mieux, dixit le sélectionneur camerounais. On a manqué d’attention. Nous nous sommes mis en difficulté tout seuls».
Cette prestation au rabais des quintuples champions d’Afrique face à la 113e nation mondiale au classement FIFA, n'est pourtant pas une première dans l'ère Song. Les Lions ayant pris l’habitude d’afficher leurs lacunes, même contre des équipes au palmarès vierge. Des pays à l’image de la Namibie (2 points), qui a pris l’engagement de battre le Cameroun (4 points) cet après-midi à Soweto, lors de cette quatrième journée des éliminatoires de la CAN 2023.
«Je suis là jusqu’à la mort»
Dos au mur, Rigobert Song est attendu au tournant. Et même s’il semble encore avoir le soutien officiel du président de la Fécafoot, Samuel Eto’o, un revers provoquerait un tsunami sans précédent. Ce gigantesque coup de balai risque de tout emporter sur son passage : du sélectionneur aux joueurs. Des journalistes camerounais ont déjà annoncé la couleur vendredi dernier, en demandant au sélectionneur s’il est prêt à démissionner en cas de défaite ce mardi. «Qu’est-ce que ceux qui sont passés avant moi ont fait, que je ne fais pas ? Je suis là jusqu’à la mort», a-t-il répondu.
Aucun droit à l’erreur
Song a beau relativiser, mais au fond, il sait qu’il est sur la sellette : «Nous sommes sur un nouveau projet. Après la Coupe du monde 2022, nous avons eu un temps de coupure avec les joueurs […] Aujourd’hui, on n’a plus droit à l’erreur». Diminué par les affaires André Onana et Michaël Ngadeu, sa communication défaillante et des résultats peu reluisants (3 victoires, 3 défaites et 4 nuls), Song doit éviter un nouveau coup de panne, entre suffisance dans l'approche et insuffisances dans les actes.
Vincent Aboubakar et ses coéquipiers devront donc jouer pour leur pays, mais surtout pour leur entraîneur. Car, si par bonheur ils obtiennent leur qualification pour la CAN 2023 cet après-midi, Song obtiendra un sursis. Il pourra alors repartir d’une feuille blanche.
Arthur Wandji