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Alors qu’il s’est qualifié pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 et cherche à enchainer avec le Mondial 2026, le Cameroun pourrait être rattrapé par la patrouille. Et pour cause, une communication de la Fédération kenyane de football (FKF) qui a annoncé ce jeudi l’ouverture d’une enquête pour soupçons de matchs truqués dont potentiellement le Cameroun-Kenya d’octobre 2024 qui a tourné en faveur des Lions Indomptables (4-1), impliquant son gardien Patrick Matasi.
Ce jeudi, la Fédération kényane de football (FKF) a annoncé ouvrir une enquête en collaboration avec la FIFA et la CAF pour des soupçons de matchs truqués. Le Cameroun - Kenya (victoire 4-1 des Lions Indomptables) d'octobre dernier lors de la 3e journée des éliminatoires de la CAN 2025, serait l'un des matchs concernés.
Dans le football camerounais, il n’y a pas de trêve, même si celle de la FIFA a pris fin cette semaine avec la 6e journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. La publication d’une vidéo sur les réseaux sociaux de Patrick Matasi, gardien de but de 37 ans en train de discuter d’un projet de trucage de matchs, a poussé la fédération à fouiller plus loin. La FKF a fini par ouvrir une enquête à la base de ce clip amateur qui tourne en boucle sur la toile, mais a invité toute autre personne ayant d’autres preuves à la contacter pour témoigner dans l’anonymat. « La FKF défend l'intégrité du football et a lancé une enquête officielle, en collaboration avec la FIFA, la CAF et d'autres autorités compétentes. Nous réaffirmons notre politique de tolérance zéro en matière de manipulation de matches et nous engageons à préserver la crédibilité de notre compétition », a-t-elle indiqué dans un communiqué.
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Le Cameroun - Kenya du 11 octobre 2024 qui a fini en victoire éclatante 4-1 pour les Lions Indomptables, serait l'un des matchs concernés par cette enquête, selon RFI. Depuis, les fans ont commencé à remettre en cause les gestes de Patrick Matassi sur le deuxième but du Cameroun marqué par Martin Hongla, et le quatrième inscrit par Christian Bassogog, des actions sur lesquelles beaucoup estiment qu’il pouvait mieux faire. Mais ce n’est pas tout.
This 💀
pic.twitter.com/mcFm3uWl1J— Kijana Ya Atwoli ( parody ) (@AtwoliiYa) March 27, 2025
Sur les réseaux sociaux, les internautes ont publié des vidéos de matchs sur lesquels la probité de Patrick Matasi est remise en cause, en sélection aussi bien qu’en club. Parmi les clips, ces erreurs (de main) contre l’Iran (défaite 2-1) et de relance contre Zamalek lors de la défaite 2-1 de son club, Police FC au deuxième tour préliminaire de la Coupe CAF, ont été les plus flagrantes, éveillant la curiosité des fans sur une forte probabilité de véracité dans les faits qui sont reprochés au gardien de 37 ans.
Depuis ce match contre le Cameroun, Matasi n’a plus été rappelé en sélection et l’ouverture de cette enquête ne vas sûrement pas l’aider à retrouver l’équipe nationale. Dans cette atmosphère pesante, son nouveau club, Kakamega Homeboyz Football Club lui a apporté son soutien, rejetant l’idée que son joueur soit un corrompu. « Lorsque nous avons regardé cette vidéo, nous avons constaté que Matasi n'avait pas fait de tort au club. Dans une vidéo, il peut y avoir des interprétations erronées et des récits erronés et nous ne pouvons pas tout croire. Il continuera à jouer pour nous car il n'y a aucun acte répréhensible de sa part en ce qui nous concerne - à moins qu'il y ait des preuves ou que la FKF nous écrive pour nous dire qu'elle soupçonne le joueur d'un acte répréhensible. Il est innocent jusqu’à preuve du contraire et nous agirons alors », a réagi son président Cleophas Shimanyula, interrogé par la BBC.
The leaked video of him negotiating. Brush chose money instead of integrity
— Kijana Ya Atwoli ( parody ) (@AtwoliiYa) March 27, 2025
Si ces faits sont évidemment très graves au cas où ils sont avérés, ce n’est pas le premier du genre au Kenya. En 2020, la FIFA avait suspendu trois joueurs pour matchs truqués dont un à vie. Trois ans après, la Fédération a suspendu 14 joueurs et 2 entraineurs pour les mêmes faits.
