L’Ouganda a été éliminé dès le premier tour du CHAN 2022. Cela n’empêche pas Fred Kisitu Kajoba, l’entraineur des gardiens, d’apprécier la compétition à sa juste valeur. D’ailleurs, il a enclenché un travail de détection pour, qui sait, permettre aux Cranes de remporter le tournoi dans un avenir proche.
Le CHAN bat son plein en Algérie. Les demi-finales se disputent ce mardi 31 janvier avec deux belles affiches : Madagascar-Sénégal et Niger-Algérie. L’Ouganda elle, a quitté la compétition au premier tour. Néanmoins, cela n’empêche pas d’apprécier le tournoi, à l’image de Fred Kisitu Kajoba. L’entraineur des gardiens des ougandais a en effet confié sa satisfaction à CAF Online.
«Je dois remercier la CAF d'avoir donné aux joueurs locaux la chance de montrer leur talent à ce niveau. C'était opportun et nous en avons tous vu les fruits. Les joueurs nationaux jouent à fond avec l'opportunité qui leur est donnée au CHAN qui leur ouvre de nombreuses portes», a d’abord lancé Fred Kisitu Kajoba. Et d’ajouter. Beaucoup de choses ont changé depuis ses débuts et cela signifie que les années ont fait une énorme différence car tant de joueurs ont utilisé cette plateforme.»
Fred Kisitu Kajoba n’en est pas à son premier rodéo. Il a fait partie du staff des Cranes lors des CHAN de 2011, 2014, 2016, 2018. Durant sa carrière, il a la particularité d’avoir été gardien de but…et joueur de champ. Par ailleurs, les différents entraîneurs avec lesquels il a collaboré sont une mine d’or pour lui.
«J'ai acquis de l'expérience auprès de chacun des entraîneurs. Au cours de cette période, nous nous sommes qualifiés pour la CAN 2017 et 2019. La qualification CHAN 2020 était si spéciale parce que j'ai travaillé avec un entraîneur local, Moses Basena (…).Je continue d'apprendre de l'entraîneur Milutin Sredojevic qui a une vaste connaissance du football africain et mondial. Il connaît le village le plus profond d'Ouganda où le football est joué. Je choisis certaines de ses tactiques pour m'aider à repérer de nouveaux et jeunes gardiens de but ». A voir si lors des prochaines éditions du CHAN ou de la CAN, ses jeunes « pépites » hisseront l’Ouganda au sommet.
