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Complexe sportif d’Olembé : Magil réclame plus de 23 millions d’euros au Cameroun

Le différend entre l’État du Cameroun et l’entreprise canadienne Magil Construction autour du Complexe sportif d’Olembé prend une tournure judiciaire. Après la résiliation de son contrat en 2023, Magil réclame plus de 23 millions d’euros à l’État, une somme que la Cour internationale d’arbitrage de Paris exige désormais de placer sous séquestre.

Des agents de Magil sur le terrain

Le bras de fer entre l’État du Cameroun et Magil Construction Corporation se poursuit sur le terrain judiciaire. Le 14 mai dernier, les deux parties se sont retrouvées devant la Cour internationale d’arbitrage de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCI), saisie par l’entreprise canadienne après la résiliation de son contrat en 2023. Lors de cette énième audience, la juridiction a rendu une ordonnance d’urgence, sommant le Cameroun de déposer près de 23,3 millions d’euros (environ 15,4 milliards de francs CFA) dans un compte séquestre, en attendant l’issue du litige. Par ailleurs, Magil demande une compensation supplémentaire de 300 000 euros pour le préjudice d’image qu’elle estime avoir subi.

Le nœud du problème

Ce contentieux fait suite à une longue série de tensions autour du projet d’achèvement du Complexe sportif d’Olembé, infrastructure phare dont les composantes restantes devaient être livrées par Magil après le départ du constructeur italien Piccini. Bien que la CCI ait déjà statué en faveur de Magil en mars 2023, condamnant le Cameroun à payer les sommes réclamées sous peine de pénalités journalières de 20 000 euros, un accord avait été trouvé avec la Task Force présidentielle. Ce compromis signé en septembre 2023 prévoyait la reprise des travaux par l’entreprise. Une promesse restée lettre morte.

Face à l’impasse, les autorités camerounaises envisagent de reprendre le contrôle du chantier par le biais d’une gestion en régie. Ce choix traduit une volonté de Yaoundé de finaliser le projet sans dépendre d’un prestataire extérieur, après des années de blocage. Le gouvernement, par la voix du ministère des Sports, accuse Magil d’avoir failli à ses obligations contractuelles malgré les avances perçues. Sur les 55 milliards de francs CFA prévus pour le contrat, l’entreprise aurait encaissé 42 milliards de francs CFA – dont 38 milliards issus d’un prêt contracté auprès de la Standard Chartered Bank – sans avancées notables sur le terrain.

Derrière l’arrêt prolongé des travaux se cache une réalité financière complexe : selon des sources proches du ministère des Sports, Magil faisait face à un boycott de ses fournisseurs, qui réclamaient près de 13 milliards de francs CFA d’arriérés. Faute de règlement, ces partenaires ont cessé leurs livraisons, paralysant toute tentative de relance effective. Dans une dernière mise en demeure en février 2023, le ministre Narcisse Mouelle Kombi avait ordonné la reprise immédiate des travaux, mais l’entreprise canadienne conditionnait son retour sur le chantier au versement des fonds restants.

Cahier de charges

Le projet Olembé, qui avait pourtant accueilli la cérémonie d’ouverture et la finale de la CAN 2021, n’en finit donc pas de traîner. Démarré sous l’égide du groupe italien Piccini, qui avait consommé près de 113 milliards de francs CFA avant d’être écarté pour « résultats insatisfaisants », il avait été confié à Magil en 2020 pour 55 milliards de francs CFA. Outre le stade principal de 60 000 places, le contrat prévoyait un hôtel cinq étoiles, un centre commercial, un gymnase, une piscine olympique et deux stades annexes. Aujourd’hui, alors que l’État envisage d’imputer à Magil les pénalités et dommages liés aux retards, le chantier reste figé, symbole d’un projet pharaonique miné par les litiges et les mauvaises gestions.

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