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Daniel Yeboah, symbole de l’après carrière difficile des joueurs

La question de l’après-carrière des joueurs de football, un éternel sujet de débat en Afrique. La société voit dans l’intégration du monde professionnel, la voie du salut, de la réussite.  Si bien qu’un ancien joueur, s’il est dans certaines situations de dénuement ou dans la misère provoque aussitôt une grande onde de choc.

Image d'archive du gardien Daniel Yeboah

Les histoires réelles de joueurs tombés dans la misère ou quelques fois des rumeurs sur de sur certains anciens footballeurs deviennent virales. Emmanuel Eboué (Côte d'Ivoire), Wilson Oruma (Nigeria), Éric Djemba-Djemba (Cameroun), Ifeanyi Udeze (Nigeria), Mohammed Yusuf (Nigeria) avaient tous fait les choux gras de la presse. La dernière en date et qui suscite les palabres mais surtout la tristesse générale, est celle de l’ancien international ivoirien Daniel Yeboah. Le joueur formé à l’ASEC Mimosas a évolué à Bastia, à l’US Créteil. Il est revenu à l’ASEC à un moment pour retourner en Europe sans que sa carrière ne décolle. Il a aussi comme haut fait, le gardien de l’équipe nationale A et qui a été sélectionné pour la Coupe du Monde 2010.  Une carrière donc, toute modeste.

Treize ans après la Coupe du monde, on voit un joueur amaigri, un visage hagard qui a accordé une interview à la RTI. L’ancien joueur vit dans un quartier pauvre, dans une maison délabrée et dans l’oubli général depuis 3 ans. Cette situation selon ses proches est consécutive à une blessure qu’il a contractée en Europe et qui l’a amené après des difficultés ultérieures à rentrer au pays. Ensuite, vivant un temps à Cocody, il a eu du mal à joindre les 2 bouts et payer son loyer. Il a eu la force de rejoindre les siens. Les journalistes énoncent sa ruine dans le sujet qui lui est consacré. Le joueur lui n’explique pas clairement les raisons qui explique sa trajectoire de vie. Sa famille l’épaule, mais eux aussi (ses frères) vivent dans la pauvreté. Comme le dit son frère «Chacun se cherche ici».

Ces images difficiles ont déjà fait leurs effets chez quelques internationaux qui sans doute ignoraient sa situation. Serey Die, la fondation de Franck Kessié vont aider le joueur.  Des influenceurs ont aussi activé leurs réseaux pour faire quelque chose pour le joueur.

L'anticipation sur l’après-carrière des joueurs africains en question

Cette situation pose encore le sujet de l’après-carrière des joueurs qui ont réussi à s’expatrier sont interdits d’échec, en Afrique. Cette pression n’est pas sans conséquence sur les fils du continent, victimes souvent dans ce cas de figure, de dépression.  Un diagnostic posé par les proches de Yeboah sur sa personne. Il a affronté le regard inquisiteur de la population trop longtemps. Une grande souffrance que peuvent supporter peu de personnes avec les médisances qu’on soupçonne. Comment a-t-il pu terminer comme cela sont le genre de question débattus par les quidams ? La dépression est négligée sous nos tropiques. Les regards et paroles blessantes sont une réalité. Et pourtant l’échec ou la faillite n’est pas consubstantielle qu’aux anciens joueurs, il touche toutes les sphères de la société.

Ce drame interroge sur l’après-carrière des joueurs. Mais sur la multitude qui ont joué à l’étranger combien ont fini ruiner ? Peu au regard des quelques noms qui ont occupé l’actualité. Et pour quelles raisons ?  Elles sont nombreuses. Et seuls, peut-être, les cas ou des joueurs qui n’ont pas regardé à la dépense et qui ont été ruinés à la fin de leur vie peuvent faire l’objet de débats constructifs pour éviter ces mêmes travers à leurs jeunes frères.

Débat sur la formation des joueurs

Face à certains drames d’après-carrière, l’avant-carrière des joueurs est ce qui pose problème. Il pose en Afrique le débat sur la pratique du sport. Aux Etats-Unis, elle est soumis aux conditionnalités de hautes études. En Europe souvent la formation est obligatoire jusqu’à un certain âge. Par contre en Afrique, la pratique du sport rime souvent avec arrêt des études. Ce qui n’arme pas les joueurs par rapport à certains comportements, certaines arnaques.  Certes cela arrive également à des joueurs instruits, mais elle aide aussi d’autres à flairer les mauvaises affaires. Cela constitue donc une sur-priorité en Afrique pour avoir des joueurs parés au haut niveau, qui ont des chances d’avoir des débouchés dans l’après carrière (entraineur reconnu, les affaires etc.) pour ne pas finir coach de quartier etc.

Une autre initiative qui serait la bienvenue : c’est des structures d’entraide entre footballeurs. et de manière globale dans la société des structures d’aides accessibles contre la dépression. Qui n’est pas pris à sa juste mesure et contre laquelle personne n’est immunisé.

SNA vous en dit plus !

Pas de recommandation
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