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Drogba, Keita, Diouf, Diawara, Weah…et les anecdotes jamais racontées

Dans un numéro spécial le journal hexagonal L’Equipe a donné la parole à d’anciens joueurs de Ligue 1 qui ont partagé des anecdotes sur leurs coéquipiers. Les noms de certains joueurs africains sont revenus dans les témoignages pour leur talent, leur appétence pour la fête, leur rugosité. Seydou Keita, Drogba, El Hadj Diouf, Taribo West…

Seydou Keita un joueur qui a marqué par son talent ses anciens coéquipiers en Ligue 1

Drogba a «hanté» ses coéquipiers

Drogba est revenu dans les souvenirs de beaucoup de ses coéquipiers de Ligue 1 Frederick Carrasco (Marseille), Nestor Fabri à (Guingamp]) comme le joueur le plus fort rencontré. Nestor Fabri déclare : «…le plus fort, c’était Didier Drogba, avec qui j’ai évolué à Guingamp, pour ma dernière saison en France (2002-2003). Je le marquais aux entraînements et je lui disais qu’il devait jouer davantage de son corps pour gêner les défenseurs. Il a explosé cette saison-là, avant d’aller à l’OM, où il a mis une vingtaine de buts (19 en L1), puis à Chelsea, où il a fait la carrière extraordinaire qu’on lui connaît. »

L’ancien attaquant Francois Calderaro, lui a été marqué dans le bon sens par George Weah au PSG. C’est le joueur le plus fort avec qui il a évolué. D’autres choses, l’ont également séduit chez le Président libérien. « Cette puissance, cette adresse, c’était impressionnant ! Et en dehors du terrain, un Monsieur. Mister George. Il porte bien son nom. Au PSG, il m’avait laissé le numéro 9. Un cœur comme ça. Un jour, au retour d’un déplacement, je l’ai vu distribuer aux SDF du métro nos plateaux-repas que l’on n’avait pas touchés ».

Seydou Keita : le talent décelé

Christian Gourcuff, l’ancien entraineur légendaire de Lorient dans ses propos garde des souvenirs positifs de Seydou Keita qui est beaucoup revenu dans son entretien. « Le joueur dont on a tout de suite décelé le potentiel est Seydou Keita. Il est arrivé alors qu’on était en D2 (2000) et il a transformé l’équipe. C’était un joueur hors norme, ce qu’a confirmé sa carrière». Il est conforté, en ce sens, par Itandje qui l’a côtoyé. «À Lens, j’en ai connu des phénomènes ! Seydou Keita vient en numéro 1. J’adore les milieux, c’est un poste qui me fascine. Il savait tout faire : récupérer des ballons, jouer court, jouer long, anticiper, marquer des buts. En plus, il était régulier. À l’époque où il est arrivé à Lens (2002), la première année a été un peu difficile. Mais quand il a commencé à jouer, je me suis dit : C’est pas possible ! C’était monstrueux ».

 Ceux qui trainent la réputation de fêtards, de guignols etc.

L’ancien gardien de but du Cameroun et de Lens Charles Itandje se souvient de El Hadj Diouf comme d’un fêtard invétéré. «El-Hadji Diouf, c’était quelque chose. Le jeudi, il n’était pas là. Il rentrait le vendredi mais, le dimanche, c’était le plus fort. Il nous a fait le coup une fois à Marseille. El Hadj est rentré le vendredi matin, la nuit avait été un peu longue. Gervais Martel (ancien président de Lens) l’a pris à part pour lui dire : “T’as intérêt à nous faire gagner ce week-end.” Il a mis un but, on a gagné 2-1 (26 décembre 2001) ! Il était tellement talentueux. Je ne dis pas que c’est ce qu’il faut faire, mais c’est ce dont il avait besoin pour être performant».

Son ancien coéquipier en équipe nationale Souleymane Diawara a aussi une réputation de fêtard que lui-même reconnait dans quelques interviews. Ce que confirme Gregory Paisley qui semble lui décerner la palme parmi ses anciens camarades d’équipes : «“Souley” Diawara. C’était son équilibre, et c’était une telle force de la nature ! Si d’autres essayaient de le suivre, ils tombaient sur le carreau. Une fois, au Havre, on fait un tennis ballon… Il s’est mis à la barrière et n’a pas bougé. Quand le ballon arrivait, il mettait une petite tête de temps en temps, mais il restait accroché à la barrière et titubait. Il était cuit ».

Feindounou le pitre !

Puygrenier quant à lui garde de bonnes réminiscences du Guinéen Feindounou, son coéquipier le plus drôle en Ligue 1. «Pascal Feindouno, à Monaco. Je suis avec Grégory Lacombe et un pote à lui l’appelle : “Il n’y avait pas entraînement pour ceux qui n’ont pas joué ? Car Feindouno boit des mojitos en terrasse !” Le lendemain, Pascal arrive grand sourire et l’adjoint lui dit : “Mais tu n’es pas venu hier ? En plus, c’était travail devant le but !” Et là, Pascal répond : “Mais je n’avais pas compris ! Et ça, je l’ai déjà fait quand j’étais à Saint-Étienne (rires) !” ».

Lire sur le même sujet : SNA le podcast : le Havre, Bordeaux, OM, Sénégal...Souleymane Diawara se livre

Les joueurs catalogués « déménageurs » 

L’ancien défenseur Frederic Danjou dans ce numéro spécial de L'Equipe a parlé des coéquipiers qu’il n’oublie pas. Pour lui un des joueurs le plus méchants avec qui il ait joué, sur le terrain à préciser, c’est l’ancien international sénégalais Frederick Mendy. «À Bastia, Frédéric Mendy voulait faire peur, il en jouai », dit-il. Pour celui qui a été le plus imposant, Danjou n’a pas hésité d’une once. «Taribo West à Auxerre. C’était un monstre physique, une bûche. À son contact, tu te faisais mal. En stage, un soir, on joue aux cartes, il pleut et on entend : Pam ! Pam ! Pam ! Comme quelqu’un qui court. On ouvre la fenêtre. On le voit en k-way, il faisait des sprints et on lui dit : Mais qu’est-ce que tu fais ?  Il répond : Je n’ai pas assez travaillé aujourd’hui. ” Un truc de malade. Sa coupe de cheveux ? Il faisait exprès, pour faire peur ».

L’ancien défenseur de Nancy Sebastien Pygrennier s’est souvenu, lui du sénégalais Pape Malickou Diakhité, un déménageur. Il l’a catalogué de joueur le plus méchant sur le rectangle vert avec qui il ait partagé un vestiaire. « À Nancy, Pape Diakhaté. Il en a découpé plus d’un. Je lui disais “doucement !”, mais c’était trop tard (rires). Contre Schalke 04 en Coupe de l’UEFA (3-1, le 28 septembre 2006), Gerald Asamoah s’échappe aux 30 mètres. Je vois partir Pape, je me dis “non ! non !” et il lâche un tacle, les deux pieds décollés du sol. Il se relève, genre je ne l’ai pas touché, et l’autre il a le tibia-péroné sur l’épaule. Il avait une fracture terrible ».

La paire Faye-Kouassi en Ligue 1

Gregory Paisley l’ancien défenseur qui a bourlingué en Ligue 1 lui se rappelle de quelques coéquipiers très méchants durant sa carrière. « J’ai joué avec quelques découpeurs. À Troyes, Ibrahima Faye et Blaise Kouassi, c’étaient des malades, ils avaient les fils qui se touchaient. L’année où le PSG a failli descendre (en 2007), on mène 1-0 au Parc, Faye accompagne Amara Diané avant de lui péter un tacle dans la surface. Je me suis dit : “Ce n’est pas possible, il le fait exprès.” (Battue 2-1, l’Estac est reléguée). Onyekachi Apam à Nice, c’était violent aussi. On reçoit Monaco, (David) Ospina dégage, Park (Chu Young) marche tranquille et Apam lui met un coup de tête ! Il n’y a pas de ballon, rien ! Personne n’a vu, je regarde Apam et lui lance : “Mais t’es cinglé !” ».

 

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