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La FECOFA traverse des zones de turbulence. Pour autant, la Confédération africaine de football (CAF) compte sur elle. C’est du moins ce qu’affirme Véron Mosengo, le Secrétaire général de la CAF.
De notre correspondant à Kinshasa
En séjour à Kinshasa depuis le mardi 7 décembre dernier, le Secrétaire général de la Confédération Africaine de Football (CAF), Véron Mosengo, a tenu une réunion le mercredi 8 décembre avec leCcomité exécutif de la Fédération congolais de football association (FECOFA). Cette réunion était en rapport avec la feuille de route établie le 2 décembre dernier au Caire lors de la réunion tripartite CAF-FIFA-FECOFA pour la redynamisation de la FECOFA avant la tenue de son assemblée générale élective prévue en juillet 2022.
Au cours de cette réunion, Véron Mosengo a présenté au comité exécutif de la FECOFA, les deux délégués choisis par la CAF et la FIFA pour se charger des affaires financières et juridiques de la fédération. Comme convenu lors de la réunion du 2 décembre.
« On a eu une réunion en Égypte et ça c’est une sorte de suivi de cette réunion. Il y a eu plusieurs étapes. La première a été la prolongation du mandat du comité exécutif actuel. La deuxième c’est la nomination de deux délégués chargés des affaires financière et juridiques choisis par la FIFA et la CAF. Ils sont avec moi ici ; il s’agit de monsieur Dieudonné Sambi pour les affaires financières et de maître Kabeya Muana Kalala pour les affaires juridiques. Je les ai présentés au comité exécutif de la FECOFA au cours de la réunion » a déclaré le secrétaire général de la CAF au sortir de cette réunion.
Le secrétaire général de la CAF a, en outre, précisé que cette démarche est une sorte de collaboration, un accompagnement de la CAF à la FECOFA pour son redressement toute en gardant sa confiance au comité exécutif actuel de l’instance congolaise
« Si on avait retiré la confiance au comité exécutif actuel, on l’aurait dissout. Mais vous voyez bien que le comité est toujours là. C’est un mode de fonctionnement différent. On a créé une sorte de mix, personne du comité actuel n’a été retiré. Le président intérimaire est toujours en place, le secrétaire général aussi. Donc nous continuons à collaborer » a-t-il ajouté.
Une des priorités avant la tenue de la prochaine assemblée générale de la FECOFA, c'est la révision de ses statuts, chose qu’a rappelée Véron Mosengo. « Ce n’est pas un secret, tout le monde sait que les statuts actuels de la Fédération congolaise de Football Association ne permettent pas de moderniser sa fonctionnalité. Donc il faut les moderniser en les dotant des principes de bonne gouvernance. Je ne dis pas qu’il n’y a pas la bonne gouvernance ici. Mais il n’y a pas des outils qui peuvent permettre à tout le monde de constater son existence. Parmi ces outils il y a notamment le principe de ségrégation des fonctions » a-t-il conclu.
Accompagné de son assistante Aline Djounda et du Head of generals office de la CAF, Jean-Jacques Marcel Diene, Véron Mosengo a certainement conduit la première d’une longue série des réunions entre la CAF et la FECOFA d’ici la tenue de la prochaine assemblée générale élective de l’organe faitier du football congolais.
Masiala Jonathan
