L’entraîneur messin s’est montré agacé par la piètre prestation de son attaquant sénégalais lors de la défaite (0-4) contre Monaco, ce dimanche 5 décembre.
Se faire remplacer dès la mi-temps, alors que son équipe est menée 2-0, constitue un très mauvais signal pour un attaquant de pointe. C’est le sort réservé au Messin Ibrahima Niane lors de la défaite (0-4) de son équipe à Monaco, ce dimanche 5 décembre (17e journée L1). Et à la fin de la rencontre Frédéric Antonetti, son entraîneur, en a rajouté une couche. Il a littéralement descendu le Sénégalais : «C’était nettement, nettement insuffisant. Il est toujours par terre en train de pleurer, de réclamer la faute, ça devient très pénible. Si on veut être avant-centre, il faut être au combat et il ne l’est pas du tout.»
Noté 3 sur 10 par L’Equipe, Ibrahima Niane a été fantomatique. Seul en pointe, il n’a pas répondu à l’intensité mise dans les duels par les Monégasques. Et sevré de ballon, il n’a jamais constitué un danger pour les défenseurs adverses. Il sera remplacé dès la pause par son compatriote Pape Matar Sarr, un milieu de terrain. Un coaching qui trahit manifestement une double volonté de Frédéric Antonetti de sanctionner le sortant et de limiter les dégâts avec l’entrant, plus en retrait.
Auteur d’un seul but (sur penalty) en 15 matches, Ibrahima Niane est loin de ses standards du début de la saison dernière où il empilait les buts. Une rupture des ligaments, fin octobre 2020, l’a éloigné des terrains pendant près d’un an. Depuis son retour à la compétition, il cherche à recouvrer son efficacité. Sans pour le moment y parvenir.
Frédéric Antonetti perd patience. Il veut une réaction dimanche 12 décembre à domicile, lors de la 18e journée. «Le prochain match contre Lorient sera peut-être le plus important de l’année», a averti le coach de Metz (19e) qui sera face au 16e de Ligue 1. Ibrahima Niane risque de suivre le coup d’envoi de cette rencontre depuis le banc des remplaçants. Sauf si le coach messin décide de lui accorder une nouvelle chance dans son équipe type avec l’espoir qu’il se révolte. Enfin.
La Rédaction