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Ghana : les Black Queens réclament leurs primes

A 24h de défier la Zambie pour le compte du 3e tour des qualifications aux JO, la sélection ghanéenne est secouée par une affaire de primes. Le ministère des sports doit en effet 7500 euros à chaque joueuse. Les Black Queens n’ont pas été payées lors des éliminatoires de la CAN 2025 ainsi que les deux premiers tours de ces qualifications aux JO.

Ghana-Black Queens
Les Black Queens du Ghana

Le Ghana affronte la Zambie, ce vendredi 23février, pour le compte de la manche aller du troisième tour des qualifications aux JO. Mais, dans quel état d’esprit les Black Queens vont-elles abroder cette rencontre ? Les dents grincent au sein de la sélection en raison de primes non payés. Les Ghanéennes réclament en effet leur bonus lors des éliminatoires de la CAN 2025 ainsi que les deux premiers tours des qualifications aux JO. Le ministère des sports doit 7500 euros à chaque joueuse. Et le président du comité de gestion des Black Queens, Gifty Oware-Mensah exhorte l’instance à régler ce problème le plus vite possible.

Et le président du comité de gestion des Black Queens, Gifty Oware-Mensah avait exhorté l’instance à régler ce problème le plus vite possible. « Ce n'est pas la première fois que le ministère doit des primes aux joueurs. La plupart du temps, il faut un certain temps avant que la nation soit en mesure de payer ces primes. Nous attendons que le ministère vienne payer l'intégralité comme il l'a promis », a déclaré Oware-Mensah à Newsday sur le BBC World Service.

La GFA promet de régler ce problème

Des rumeurs ont par ailleurs circulé sur les réseaux sociaux sur un possible boycott des joueuses du Ghana face à la Zambie. Des allégations battues en brèche par Oware-Mensah. Cette dernière explique : « J'ai été au camp avec (l'équipe), j'ai eu des réunions avec eux. Nous avons eu cette information sur les réseaux sociaux que l'équipe boycotterait le match. Nous avons eu quelques conversations avec elles. Il semblait que ce n'étaient pas les filles qui le disaient, mais des Ghanéens inquiets, qui estimaient que les filles méritaient leurs primes, qui avaient mis ces choses sur les réseaux sociaux. Lors de la réunion, il n'a pas été question de boycott. Il n'y avait aucune tension dans le camp. »

Le président de la Fédération ghanéenne de football (GFA), Kurt Simeon-Okraku, et le ministre de la Jeunesse et des Sports Mustapha Yusif ont d'ailleurs rendu visite à l'équipe. Yusif a assuré aux joueuses de «  l'engagement du ministère à tenir toutes les promesses faites» et a ajouté que «tous les bonus impayés seront effacés », dans un communiqué publié sur le site Internet de GFA.

 

 

 

 

 

 

 

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