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On connait le premier finaliste de la Ligue des champions 2022-2023. Il s’agit de l’Inter Milan. Les Nerazzuri ont battu 1-0 leur rival, le Milan AC en demi-finale retour, après un succès 2-0 à l’aller. Sport News Africa vous livre ses tops et flops dans ce match.
Le but qui change tout, c’est lui qui l’a mis. Lautaro Martinez, surnommé «El Toro» (le taureau), a parfaitement tenu son rang. Certes court sur pattes (1m74), il a causé des soucis aux grands défenseurs milanais durant toute la partie. A à la 74ème minute, le champion du monde argentin va définitivement mettre l’Inter à l’abri en inscrivant le but du 1-0 sur une belle passe de Romelu Lukaku, entré quelques minutes plus tôt. Le public ne s’y est pas trompé en l’ovationnant à sa sortie à la 84ème minute. Dire que durant la même saison, il va connaitre une finale de Coupe du monde et une de Ligue des champions. Le rêve non ?
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Le métronome de l’Inter. Très précieux à l’aller, le petit milieu de terrain de poche a encore écœuré ses adversaires dans l’entrejeu. Techniquement au-dessus, le joueur de 26 ans a aussi mis de l’intensité et de la générosité dans son jeu. Dans l’entrejeu, il a régné en maître. D’ailleurs, Nicolò Barella a bien failli ouvrir le score avant Lautaro Martinez le milieu de terrain de 26 ans était partout. Dans la récupération, la couverture, la projection et la construction du jeu, le petit milieu de terrain de poche a régalé ses coéquipiers et écœuré ses adversaires. Ses performances depuis son arrivée à l’Inter le placent incontestablement parmi les meilleurs à son poste.
Sans doute, avec Mike Maignan, le seul milanais à la hauteur de l’événement. Celui que l’on surnomme le nouveau Pirlo a tout tenté dans le cœur du jeu des Rossoneri. Malheureusement pour lui, à ses côtés, le niveau n’était pas au rendez-vous.
Absent à l’aller puisque blessé, il était attendu comme l‘ange sauveur du Milan AC. Mais le Portugais a déçu. Emprunté lors des rares fois où il a touché le ballon dans les zones dangereuses, l’ancien de Lille n’aura rien apporté offensivement. Ce, alors qu’il est le référent offensif de son équipe avec 13 buts et 10 passes décisives cette saison.
Le numéro 9 du Milan n’a pas du tout existé dans cette rencontre. Englué dans la défense intériste, en retard sur certains centres et étonnamment passif sur les duels, l’ancien d’Arsenal a raté son match. Pas étonnant que le Milan AC n’ait cadré qu’une seule fois dans match. Son match raté combiné à celui de Rafael Leão explique parfaitement la stérilité de l’attaque milanaise. Mais bon, pas étonnant puisque malgré son expérience et son âge (36 ans), Olivier Giroud n’est pas un habitué des demi-finales de la Ligue des champions.
Certes, le Milan n’avait pas un Lautaro Martinez en attaque. Mais le technicien milanais avait quand même quelques armes sur le banc. Face à l’apathie de son équipe, le coach a eu du mal à réagir. Son premier changement intervient à la 64ème minute, et il était forcé car Malick Thiaw, blessé, devait céder sa place à Kalulu. Le coach n’a pas trouvé des solutions pour redynamiser son équipe qui n’a cadré qu’une seule fois sur 5 tirs tentés. Giroud et Leão, Pioli n’a pas su lire ce match, soit en changeant d’hommes ou de systèmes. En faisant rentrer Origi et Saelmakers après le but intériste, les choses étaient déjà pliées.
