Le milieu sénégalais de Sochaux évoque le derby contre la Guinée, ce vendredi 14 janvier. Et dit prendre avec philosophie son statut de remplaçant.
De notre correspondant au Sénégal
Le Sénégal et la Guinée s’affronteront ce vendredi 14 janvier pour le compte de la deuxième journée du groupe B de la CAN 2021. Ce sera la 45ème rencontre entre les deux équipes. Les Lions totalisent 22 victoires pour 10 nuls et 12 défaites. En phases finales de CAN, les Sénégalais restent sur deux succès en 1994 (2-1) et 2006 (3-2). Le vainqueur de la rencontre de ce vendredi obtiendra sa qualification en huitièmes de finale. D’où l’importance que revêt le match aux yeux de Joseph Lopy.
«C’est un match particulier, décrète le milieu de terrain de Sochaux. Ce serait se mentir de ne pas le dire. Mais il l’a souligné encore une fois ça reste un match de football. Et nous on prépare nos matches à venir comme les précédents. C’est à dire dans les meilleures conditions pour pouvoir remporter les 3 points. Je pense que c’est le plus important à faire. Nous allons jouer pour gagner ce match et nous qualifier au tour suivant.»
Relégué sur le banc à cause de la forte concurrence au milieu avec des joueurs comme Gana Guèye, Nampalys Mendy, Cheikhou Kouyaté ou encore Pape Guèye, le Sochalien pense d’abord collectif. «Ça fait quand même quelques matches que je suis là. Et le coach est un ancien joueur, il sait que c’est comme ça dans une équipe, philosophe-t-il. Il y en a qui jouent beaucoup et d’autres qui jouent un peu moins. Même si on a tous l’ambition de jouer. Ici, on ne parle pas de club, on parle du maillot de l’équipe nationale qui est beaucoup plus important que toute autre chose.»
Lopy martèle : «Aujourd’hui, on est venu ici pour une mission particulière. Ce qui compte aujourd’hui c’est l’équipe nationale du Sénégal. Celui qui joue, c'est très bien. Il faut le soutenir et regarder aussi. Quand j’aurais l’occasion de jouer, je vais apporter ma pierre à l’édifice. C’est ça qui est le plus important aujourd’hui. On est venu ici pour gagner quelque chose ensemble. Donc on travaille tous ensemble dans cet objectif-là.»
Victor BAGAYOKO