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La CAF durcit les critères pour les sélectionneurs en Afrique : un tournant pour le football continental

La Confédération africaine de football (CAF) a décidé de renforcer les exigences pour devenir sélectionneur sur le continent, en imposant des critères stricts de qualifications professionnelles.

Une session de formation d'entraîneurs, organisée par la CAF.

La Confédération africaine de football (CAF) franchit une étape majeure dans la professionnalisation des encadrements techniques des équipes nationales. Désormais, les sélectionneurs devront répondre à des critères de qualification stricts pour occuper les bancs de touche des sélections africaines. Cette décision, prise par le Comité Exécutif de la CAF, vise à garantir un encadrement technique conforme aux standards internationaux et à mettre fin à l'ère des entraîneurs improvisés.

Des exigences renforcées pour les équipes seniors

Pour les sélections masculines seniors, le sélectionneur devra obligatoirement être titulaire de la licence CAF A ou de la licence CAF Pro, deux certifications reconnues et adaptées aux exigences du football de haut niveau. Quant à l’entraîneur adjoint, il devra détenir une licence CAF A.

Pour les sélections féminines seniors, les critères sont légèrement assouplis : le sélectionneur devra être titulaire de la licence CAF A, tandis que l’assistant devra posséder une licence CAF B. Ces dispositions visent à harmoniser les compétences des staffs techniques et à renforcer le développement du football féminin, souvent sous-valorisé sur le continent.

Un encadrement structuré pour les catégories d’âge

Les nouvelles règles s’étendent également aux équipes jeunes. Pour les sélections masculines U17, U20 et U23, le sélectionneur devra posséder une licence CAF A, et son adjoint une licence CAF B.

Du côté des sélections féminines de ces mêmes catégories (U17, U20, U23), la CAF a choisi une approche progressive. Le sélectionneur devra être titulaire d’une licence CAF B, et l’assistant, d’une licence CAF C. Ces exigences graduelles visent à encourager la montée en compétence des entraîneurs, tout en tenant compte des réalités de la formation sur le continent.

Impact direct sur les entraîneurs et les fédérations

Ces nouveaux critères imposent une mise à niveau pour de nombreux entraîneurs qui devront désormais obtenir les certifications nécessaires pour continuer à exercer. Par ailleurs, les fédérations nationales seront tenues de respecter ces normes lors de leurs recrutements, sous peine de sanctions de la part de la CAF.

Par exemple, des entraîneurs locaux expérimentés mais non certifiés devront suivre les formations adéquates pour rester compétitifs. De même, cette réforme pourrait inciter certaines fédérations, souvent accusées de négligence, à investir davantage dans la formation technique et la professionnalisation de leurs staffs.

Une avancée stratégique pour le football africain et les entraîneurs

Cette initiative marque un véritable tournant pour le football africain, qui aspire à rivaliser avec les meilleures nations mondiales. En exigeant des qualifications strictes, la CAF cherche à élever le niveau technique et tactique des sélections africaines, tout en valorisant les entraîneurs locaux.

À long terme, cette réforme pourrait se traduire par des performances améliorées des équipes africaines sur la scène internationale, mais également par une meilleure reconnaissance du travail des entraîneurs africains à une époque où rares sont les techniciens africains à occuper un poste en dehors du continent. Avec ces nouvelles règles, la CAF ne se contente pas de poser des exigences : elle envoie un signal clair que l’avenir du football africain repose sur des bases solides et professionnelles.

Malick BAMBA

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