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A la suite de la démission de Romuald Rakotondrabe en novembre, l’équipe nationale malgache est orpheline d’un sélectionneur. Cinq profils ont depuis été choisis par la fédération après un appel à candidatures avec un objectif pour son président : la qualification à la Coupe du monde 2026.
Derniers de leur groupe de qualification à la CAN 2025 avec aucune victoire en six matchs, les Barea connaissent une période de troubles marquée par de nombreux soubresauts internes.
Outre la démission du « coach Roro » et l’intérim peu convaincant du Français Gilles Hugon, qui faisait partie du staff technique, la sélection souffre d’une organisation inadaptée aux énormes ambitions du président de la fédération, Alfred Randriamanampisoa qui a annoncé viser une qualification au Mondial 2026 !
Un appel à candidatures sur le site de la… FIFA
Troisième de son groupe avec sept points en quatre matchs, dont une victoire face au voisin comorien, Madagascar est toujours en lice mais doit d’abord régler ses soucis et notamment la question du sélectionneur.
Lire aussi : Madagascar : les conditions de la Fédération pour son futur sélectionneur
Placé sur le site de la FIFA, ce qui a suscité beaucoup d’interrogations, l’appel à candidatures pour le poste a débouché sur 54 intéressés. Parmi eux, cinq noms furent retenus :
- Gilles Hugon, le Français présent dans le staff de « Roro » et sélectionneur intérimaire
- Corentin Martins, ancien sélectionneur de la Mauritanie et de la Libye
- Patrice Neveu, ancien sélectionneur du Gabon, de la Guinée, de la RDC ou de la Mauritanie notamment
- Mario Marinica, coach roumain qui a dirigé récemment le Malawi et le Liberia
- Anthony Da Silva, ancien adjoint de Toni Conceiçao au Cameroun
Le droit de regard du chef de l’État
Publiquement, Da Silva avait annoncé ses contacts avancés avec la fédération malgache. Depuis, plus de nouvelle. Quant à Neveu, il fait également partie d’une short-list pour récupérer la sélection du Congo-Brazzaville.
Si Hugon ne fait absolument pas l’unanimité au sein des joueurs, surtout des locaux qui se sentaient injustement traités par rapport aux drôles de « naturalisations » de certains, Martins était, selon nos informations, difficilement accessible pour les finances de l’état malgache. Néanmoins, dans un pays où le chef de l’État, Andry Rajoelina, a un regard très intéressé sur les Barea, tout restait possible.