Vahid Halilhodžić ne digère pas d'être accusé d'avoir insulté le peuple marocain. En conférence de presse ce mercredi 25 mai, le sélectionneur des Lions de l'Atlas en a profité pour régler ses comptes avec ses détracteurs.
Amine Harit et Noussair Mazraoui et Vahid Halilhodžić semblent avoir enterré la hache de guerre. En conférence de presse ce mercredi 25 mai, le sélectionneur des Lions de l’Atlas a convoqué les deux joueurs pour le match amical contre les Etats-Unis (le 2 juin) et les deux premières journées des qualifications de la CAN 2023.
Mais le technicien en a profité pour régler ses comptes avec certains de ses détracteurs. Halilhodžić a été en effet accusé d'avoir manqué de respect au pays qui l'emploie. «J’en ai parlé avec ma famille. C’est aussi scandaleux que certains m’aient accusé d’insulter le peuple marocain sur une vidéo, a tonné le technicien franco-bosnien. Un mensonge sur moi. (…) Ce qui m’a beaucoup touché, c’est qu’on m’a accusé d’insulter le peuple marocain. Je ne suis pas quelqu’un de grossier. Parfois on s’énerve mais jamais je n’aurais parlé du mal sur ce peuple. Mon histoire au Maroc a commencé il y a 25 ans. C’est un beau pays.»
Vahid Halilhodžić est également revenu sur l’ambiance au sein de l’équipe nationale. D'après certaines informations relayées par la presse locale, des tensions auraient eu lieu entre les joueurs. Mais tout est rentré dans l'ordre, selon le sélectionneur national. «Lors d’un stage j’ai vu deux-trois rebellions de joueurs et deux d’entre eux se sont accrochés lors d’un entraînement. Mais ensuite nous avons joué, gagné et ils se sont réconciliés.»
Il ajoute : «Il n'y a plus d'histoires de chichas, de Playstation, de soirées arrosées, on s'entraîne maintenant. Il n’y a plus de clans. A la CAN, on a passé 40 jours sans problème. J’ai taquiné ceux qui ne chantaient pas l’hymne, maintenant ils le chantent.»
S'il n'y a plus aucun problème au sein des Lions de l'Atlas, Halilhodžić soutient tout de même qu'il ne peut garantir à aucun joueur d'être dans le onze de départ. «Certains joueurs n’acceptent pas d’être remplaçants. Même Bounou et Hakimi, je ne peux pas leur garantir d’être titulaires.»