La Coupe du monde 2022 terminée, c’est l’heure de présenter l’équipe type de la compétition de Sport News Africa (SNA). Une formation en 4-3-3 avec des représentants des 4 équipes qui ont atteints le dernier carré, bien évidemment.
La Coupe du monde 2022 s’est terminée sur un sacre de l’Argentine dans un match complètement fou contre la France (3-3, 4-2 TAB). Une finale indécise jusqu’au bout avec de nombreuses retournements de situations. Ce dernier match est à l’image de la compétition avec des surprises, du suspense et des révélations. Ainsi venu le moment de présenter le 11 type de ce Mondial.
Emiliano Martinez (Argentine) : Dernière minute des prolongations lors de la finale face à la France, le gardien argentin sauve un face à face avec Randal Kolo Muani ; un arret décisif qui remet son équipe dans la course. Le gardien d’Aston Villa s’est illustré tout au long de cette Coupe du monde de par ses prestations extraordinaires notamment lors des tirs au but. Face aux Pays-Bas, il arrête deux penalties et propulse son équipe en demi-finale. Dimanche 18 décembre, en finale, il a encore récidivé en stoppant le tir de Kingsley Coman. La suite? Argentine est championne du monde. Des performances qui lui ont valu le titre du meilleur gardien de la Coupe du monde.
Romain Saïss (Maroc) : Même s’il n’a pas pu tenir jusqu’au bout dans la compétition à cause de sa blessure, le capitaine marocain est l’un des principaux artisans du belle parcours des Lions de l’Atlas. Solide dans l’axe avec son compère Nayef Aguerd, le défenseur de Besiktas a montré toutes ses qualités de leadership dans cette Coupe du monde. Il a guidé son équipe avec sa personnalité, ses interventions notamment sur les duels aériens. Expérimenté, il ne paniquait et aidait toujours l’équipe à sortir proprement. Un bon capitaine qui n’a pas hésité à mettre en danger son intégrité physique pour aider ses coéquipiers. Il a joué avec une blessure pendant 57 minute contre le Portugal. Chapeau.
Joško Gvardiol (Croatie) : Jeune croate de 20 ans, il est l’une des révélations de la Coupe du monde. Le défenseur du RB Leipzig s’est imposé dans l’équipe de la Croatie comme un grand. Solide sur ses appuis, Gvardiol a martyrisé la majorité des joueurs qui se sont frottés à lui. Il est posé et très propre sur ses interventions. Sur les relances, c’est un amour. Sa pied gauche est d’une précision chirurgicale. Ce n’est pas pour rien que Pep Guardiola en a fait une cible. Le joueur typique que l’espagnol aime avoir dans son équipe. L’international croate est récompensé par un but contre le Maroc lors de la petite finale.
Achraf Hakimi (Maroc) : Comme son équipe, le défenseur du Paris Saint-Germain a montré beaucoup de caractère et de la détermination. Sur son côté avec Hakim Ziyech, il a multiplié les projections offensives sans résigner sur ses taches défensives. Très clinique balle au pied, il permettait à son équipe de sortir proprement et d’aller contrer d’autant plus qu’ils jouaient en bloc bas. L’international marocain peut être fier de sa Coupe du monde tout comme son équipe. Ils ont marqué l’histoire du Mondial.
Yahya Attiat Allah (Maroc) : Joueur du Wydad Athletic Club, c’est l’un des rares de l’effectif marocain qui évolue encore au pays. Très souvent remplaçant, le défenseur du Wydad à également largement contribué au parcours exceptionnel du Maroc. Titulaire contre le Portugal en l’absence de Noussair Mazraoui, il est l’auteur du merveilleux centre qui a permis à En-Nesiry de marquer le seul but du match. Un but qui qualifiera les Lions de l’Atlas en demi-finale. Très rapide, Attiat Allah a toujours apporter de la percussion sur son côté dans cette Coupe du monde. Pas sûr qu’il reste encore longtemps au Wydad.
Sofyan Amrabat (Maroc) : Si on a l’habitude d’appeler les sentinelles «les travailleurs de l’ombre», ce n’était pas le cas du milieu de la Fiorentina. Amrabat était partout et on pouvait le voir harceler ses adversaires, intercepter des ballons dangereux, couper des transitions. Il faisait tout. Sa folle course pour venir stopper Kylian Mbappé lors de la demi-finale prouve à elle seule la détermination et l’état d’esprit du joueur de 26 ans. Balle au pied, c’est un régal de le voir. Il fluidifie le jeu de son équipe. Avec à ses côtés un Azzedine Ounahi, ils ont surpris plus d’un. Ils ont rayonné pendant la compétition. Des offres commencent d’ailleurs tombées pour lui et son coéquipier.
Enzo Fernandez (Argentine) : Meilleur jeune joueur du Mondial, l’international a été éblouissant. Volume de jeu, intelligence tactique et qualité technique, le milieu du Benfica a rayonné et a été une valeur sûre pour l’argentine. Il a apporté une touche technique de plus à son équipe. Très posé, il pouvait garder le ballon et procéder par des passes courtes dans des endroits très restreints. Un joueur qui résiste bien à la pression. Son but contre le Mexique montre également toute sa large palette ; ce n’est pas qu’un milieu défensif parce qu’il sait aussi se projeter.
Luka Modric (Croatie) : Avec de l’expérience, de l’envie et sa qualité technique, le capitaine de la Croatie a conduit son équipe comme un maître. À 37 ans, Modric a su guider son équipe jusqu’à la 3e place tout en étant très impliqué. Comme à son habitude, il ne s’arrêtait jamais. On pouvait le voir partout sur les terrains. Il a montré l’exemple jusqu’au bout dans une équipe qui semblait avoir perdu du rythme. Luka Modric a répondu présent.
Kylian Mbappé (France) : Meilleur buteur de la Coupe du monde avec 8 buts, l’attaquant du PSG a fait parler de lui et c’est tout logiquement qu’il figure sur ce 11 type. Défait par l’argentine (3-3, 4tab2), Mbappé a quand même brillé tout au long du mondial notamment en finale avec son triplé historique. Le feu follet français a donné du tourni à ses vis à vis et attirait l’attention de ses adversaires à chaque match. Il fait maintenant parti des cadres de l’équipe nationale de la France ; un mérite.
Julian Alvarez (Argentine) : Arrivé à Manchester City l’été dernier, Julián Álvarez était méconnu du grand public. Avec ses performances dans cette Coupe du monde, on se demande encore comment Pep Guardiola a pu le mettre en concurrence avec un monstre comme Earling Haaland. Jeune de 22 ans, l’attaquant argentin a été un compagnon efficace pour Lionel Messi. Ayant disputé les 7 matchs, le jeune attaquant a marqué 4 buts. Mais, il a surtout marqué les esprits de par ses efforts à répétition. Il ne s’économisait pas et harcelait tout le temps les défenseurs et les milieux de terrain adverses. Il a été complètement pour Messi qui n’avait pas besoin de faire certains efforts défensifs. C’est une bonne pioche pour le champion d’Angleterre.
Lionel Messi (Argentine) : Longtemps à le poursuite de ce trophée Mondial, le génie argentin a montré un nouveau visage lors de cette édition. Sept buts et 3 passes décisives, La Pulga a été décisif tout au long du tournoi. Il a marqué à toutes les étapes. D’habitude résumé aux tâches défensives, Messi n’hésitait à sprinter quelques fois pour aider ses coéquipiers. Preuve de l’engagement et de la détermination de l’ancien du Barça à remporter le trophée cette année. C’est chose faite dimanche avec notamment un doublé de sa part. Une consécration pour lui. Il en est certainement fier.