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Mondial 2022-Maroc : quand Walid Regragui rejoue la demi-finale contre la France

Dans un entretien accordé à L’Equipe, Walid Regragui est revenu ce vendredi sur le parcours historique du Maroc à la Coupe du monde 2022. Après avoir éliminé l’Espagne en huitièmes (0-0,3-0) et le Portugal en quarts (1-0), le Maroc est finalement tombé contre la France en demi-finale. Une élimation qui laisse quelques regrets au sélectionneur des Lions de l’Atlas.

Kolo Muani trompe Yassine Bounou pour le but du break de la France (demi-finale Mondial 2022)

Croatie, Belgique, Espagne, Portugal… Le Maroc a réussi avec brio le test des grands d’Europe pour ensuite décrocher une qualification historique en demi-finale du Mondial 2022 au Qatar. Héros de tout un continent, les Lions de l'Atlas vont finalement tomber les armes à la main face à la France de Kylian Mbappé (2-0). Une élimination qui laisse des regrets à leur sélectionneur Walid Regragui tant son équipe a mis les Bleus en difficultés.

« À la mi-temps, j’ai dit à mes joueurs que c’était la moins bonne équipe depuis le début des matches à élimination directe, a raconté le sélectionneur marocain auprès du journal L’Equipe. Attention, je parle sur ce match, bien sûr, pas de la France en général, qui est une grande équipe ! C’est pour ça qu’il y avait ce regret à la fin, mais je ne suis pas naïf. »

Un peu diminué par la fatigue et les pépins physiques (forfait de Aguerd et sortie de Saïss après 20 minutes), le Maroc a malgré tout grandement bousculé les hommes de Didier Deschamps, sans pour autant parvenir à trouver la faille. En face, la France, elle, s’est montrée décisive dans des moments clés du match (5e avec Théo Hernandez et 79e avec Kolo Muani).

Le trophée du cœur

« Le très très haut niveau, tu penses toujours que tu n’es pas loin mais, en fait, tu es loin, a encore estimé le sélectionneur des Lions de l'Atlas. La marche était un peu trop haute pour nous. Ensuite, la troisième place contre la Croatie (1-2), avec un jour de récupération de moins, des joueurs en moins, c’était compliqué. »

Au final le Maroc est sorti avec les honneurs malgré la défaite en demi-finale. « La plus belle victoire, c’est aussi la vie du groupe. [...] Là, on était comme des frères. On est partis les derniers, le mardi, et il n’y a pas eu une embrouille en cinq semaines. C’était magnifique. Comme le soutien de nos supporters ou de ceux de tout notre continent », s’est réjoui l’ancien entraîneur du Wydad AC.

 

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