Le Nigeria et l’Angola s’affrontent ce vendredi à partir de 17h00 (GMT) pour une place en demi-finale de la CAN avec d’un côté des Super Eagles incroyablement solides en défense et de l’autre des Palancas Negras curieusement efficaces en attaque.
Cette CAN 2023 est choco et déjà très spéciale. Ça chambre à souhait sur les réseaux sociaux, Abidjan vit bien la nuit, les tribunes ne sont pas vides et sur les pelouses, il y a des buts, des retournements de situations dignes de Nollywood, de grosses désillusions, des sorties lunaires en zone mixte...
Et puis au moment de se jeter sur le quart de finale entre Nigeria et Angola, on se rend compte encore plus de la spécificité de cette 34e édition. Les Super Eagles, raillés pour la fragilité de leur défense capable d’encaisser quatre buts en une mi-temps contre la modeste Sierra Leone, sont subitement devenus les plus solides du continent. Ils n’ont pris qu’un seul but en quatre matchs depuis le début du tournoi et reste sur trois clean-sheets de suite. A l’inverse, leur armada offensive que toutes les sélections leur envient rame pour le moment. Les hommes de Peseiro ne comptent ‘’que’’ cinq buts avec un seul du monstre Osimhen qui devait pourtant tout casser.
Pendant ce temps les Palancas Negras aussi déjouent tous les pronostics. Incapable de trouver le chemin des filets lors de leurs quatre derniers matchs avant la CAN avec quatre 0-0 de suite, les Angolais disposent actuellement de la meilleure attaque de la compétition.
Même à 10 pendant plus d’une heure contre la Namibie, l’Angola a réussi à inscrire trois splendides buts. On peut pointer la faiblesse des Warriors c’est vrai mais les Angolais avaient déjà torpillé l’Algérie (1-1), la Mauritanie (3-2) et le Burkina. « S'ils sont à ce stade de la compétition, cela signifie que c'est une grande équipe. Nous avons besoin de toute l'équipe pour défendre. Ce ne sera pas facile parce que c'est une équipe qui marque beaucoup. Je compte sur mes coéquipiers pour relever le défi », prévient Alex Iwobi, milieu nigérian.