A peine le Mondial 2022 terminé avec le sacre de l’Argentine, l’Egypte se prépare déjà pour se qualifier à la prochaine édition de 2026. Et son sélectionneur Vitoria Rui Vitoria est déjà qualifié dans sa tête.
Mohamad Salah fait saliver. Joueurs et coaches ont reconnu unanimement le talent du «Pharaon». Et certains entraîneurs ne rêvent que de l’avoir dans leur club ou encore le coacher en sélection. C’est notamment le cas de l’actuel sélectionneur de l’Egypte Rui Vitoria. Le technicien portugais a accepté ce poste grâce à la présence de Salah dans l’effectif des «Pharaons». «Après avoir quitté le Spartak Moscou, j'ai choisi de passer du temps avec ma famille. Cependant, après avoir reçu l'offre de l'Égypte, j'ai commencé à y réfléchir», confie Vitoria à la chaîne de télévision OnTime Sports. Mais, le technicien de 52 ans avait déjà un projet sportif bien ficelé dans sa tête. «J'ai choisi de diriger une équipe nationale au lieu d'un club. Parce que je n'avais jamais eu la chance de diriger au niveau international. Ce qui, je crois, était une étape manquante dans ma carrière», dira-t-il.
Bien qu'il ait reçu plusieurs offres d'autres équipes nationales, Vitoria a estimé l’opportunité de coacher Mohamed Salah était l'une des raisons d'accepter l'offre de l'Egypte. «Il y avait aussi l'intérêt d'autres équipes nationales. Cependant, le projet de l'Égypte était bon, car ils proposaient un contrat de quatre ans, et c'était une raison importante pour moi personnellement», note le Portugais. Et ce n’est pas tout. «L'Egypte est un grand pays, avec 120 millions d'habitants. Il y a beaucoup de défis ici. L'Egypte ne devrait pas atteindre la Coupe du monde de la FIFA par accident, cela devrait être une habitude (le fait de se qualifier).»
Nommé à la tête de la sélection en juillet dernier en remplacement d'Ehab Galal, Vitoria Rui Vitoria débute bien avec l’Egypte. Après des victoires sur le Niger (3-0) et le Libéria (3-0) lors de la trêve internationale de septembre, Vitoria a également guidé les Pharaons vers une victoire 2-1 contre la Belgique, toujours en match amical. Des succès qui poussent le coach de l’Egypte à voir plus grand. «Nous nous attendons à nous qualifier à la Coupe du monde de la FIFA 2026», dit-il sans ambages avant de tempérer un peu. «Cela nécessite un rajeunissement de l’équipe nationale car de nombreux joueurs s’approchent de la fin de leur carrière internationale», fait-il remarquer. Et d’insister : «nous verrons l'Egypte à la Coupe du monde de la FIFA 2026».
Jim CEESAY