Qualifié pour les demi-finales après sa victoire 3-1 aux dépens de la Guinée équatoriale, ce dimanche 30 janvier, le Sénégal s’est rassuré sur le plan offensif. Marquant en un match autant que durant le premier tour et le huitième de finale réunis. Les Lions, en chœur, attribuent cette performance à leur collectif.
De notre correspondant au Sénégal
«C’est bon pour le groupe et le Sénégal. Beaucoup ne nous voyaient pas en demi-finales. Maintenant, on est dans le carré d’As et on va bien préparer le prochain match. Ça nous embête de prendre ce but; j’avais aussi peur que cela perturbe l’équipe. Mais, on a été forts mentalement. On a montré beaucoup de caractère et on a joué comme des frères. Tous les joueurs sont importants dans cette équipe. Ismaïla faisait son retour et ç’a été très positif. Le but de Cheikhou est aussi important. Le Sénégal, ce n’est pas 11 joueurs mais un groupe de 28 interchangeables. C’est comme ça que je veux voir mon Sénégal. Le Burkina va être un match difficile. On les a croisés pour les qualifications de la Coupe du monde (2018). Ce sera une rencontre difficile, mais on va bien les étudier. On va se reposer et bien préparer cette affiche.»
«On est contents d’être en demi-finales. On va jouer le Burkina qu’on connait bien. On va bien préparer cette rencontre. Il ne faut pas se voiler la face, on veut aller en finale. Ce serait une erreur si le Sénégal n’y arrivait pas. On sait là où on veut aller. On continue le travail. On a eu pas mal de soucis au début de la CAN. On a récupéré tout le monde. L’équipe monte en puissance. Je me sens comme un Lion.»
«Le but pris à l’entame de la seconde période ne nous a pas fait douter. On a continué à jouer. Les entrées de Cheikhou Kouyaté, Bamba Dieng et Ismaïla Sarr ont changé la donne. Cela fait du bien à tout le monde. On a retrouvé notre efficacité contrairement au premier tour (1 seul but marqué). Le Burkina est une bonne équipe. On va se préparer et rester concentrés sur la fin du tournoi. La réussite de l’équipe est plus importante. Je suis un attaquant et j’aime marquer. Si je ne marque pas et qu’on gagne, c’est encore mieux. Le collectif est au-dessus de tout. Je ne suis pas frustré, mais exigeant envers moi-même. Je sais que ça viendra au fil des matchs.»
«On forme une équipe. On est 28 joueurs et tout le monde est concerné. On essaie d’apporter notre pierre à l’édifice. C'est ce que j’ai essayé de faire contre la Guinée équatoriale. Cela faisait longtemps que je n'avais pas joué mais les gars m’ont bien aidé à me réintégrer. J’ai continué à travailler. Je ne m’occupais pas de cette affaire entre mon club (Watford) et la Fédération. On va continuer le travail. On est là pour le pays.»
«On rend grâce à Dieu de nous avoir permis de remporter ce match. L’équipe de la Guinée équatoriale n’avait rien à perdre alors que le Sénégal jouait gros dans ce match. On a bien commencé le match en dominant la première mi-temps. En seconde période, il y a eu un petit relâchement et on a pris le but. Mais l’équipe a bien réagi et on est allé chercher cette qualification. Alfred (Gomis) et Joseph (Lopy) me disaient que j’allais marquer le but. Je suis content car c’est la victoire d’un collectif. On n’a pas eu une bonne préparation pour la première fois. Il nous fallait du temps pour retrouver nos marques et mettre en place un collectif. On monte en puissance. Le brassard n’est pas important. Je ne l’ai plus mais c’est l’amour du maillot qui est le plus important. Je me donne à fond sur le terrain. Les gens disent que je suis le capitaine du peuple. Je ne revendique pas.»
«Nous avons montré que le Sénégal est une grande équipe. Cela n’a pas été facile mais on a pu tirer notre épingle du jeu. On est sur une bonne dynamique. On a essayé d’atteindre l’objectif qui était de se qualifier en demi-finales. Il ne fallait pas baisser la tête, croire en nous et nos capacités. On a été forts mentalement et cela a été important. On sait que ça a été compliqué durant le premier tour sur le plan offensif. On a mis trois buts contre la Guinée équatoriale et c’est une bonne chose. Ismaïla Sarr a montré qu’il est revenu en forme. On va bien préparer le match contre le Burkina.»
«C’était un match plaisant et on croyait qu’on pouvait le gagner. Je pense que le contenu du match est acceptable. On gagne 3-1 et on passe en demi-finale. Je suis content de faire partie de ce groupe. J’apprends beaucoup des gardiens, Edouard Mendy, Alfred Gomis et Seny Dieng. On voit la même chose en sélection nationale. Je vais continuer à apprendre.»
Moustapha M. SADIO