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La gestion des 560 millions de francs CFA alloués par l’Etat pour soutenir les clubs de football professionnel ravive les tensions entre la Fécafoot de Samuel Eto'o et le ministère des Sports. Entre exigences contradictoires et enjeux de gouvernance, des clubs ont choisi la voie du gouvernement.
Un nouvel épisode de tensions oppose la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), dirigée par Samuel Eto'o, et le ministère des Sports et de l'Education Physique (Minsep), sous la tutelle de Narcisse Mouelle Kombi. Au cœur de la mésentente, les modalités de gestion des 560 millions de francs CFA de subvention décaissées par l'Etat pour soutenir les clubs professionnels des championnats de première et de deuxième division.
La subvention de l’Etat, destinée à couvrir une partie des salaires des joueurs au cours de la saison en cours, a été officiellement mise à disposition par le ministre des Finances (Minfi). Cependant, deux visions opposées des modalités de gestion et d'attribution de ces fonds s'affrontent.
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D’un côté, la Fécafoot espère faire jouer un rôle important à l’Association nationale des footballeurs du Cameroun (ANFC) qu’elle charge de vérifier les effectifs professionnels des clubs, et de recueillir les justificatifs de paiement des salaires. Des diligences « préalables à l'affectation des quotes-parts dédiées aux clubs », souligne Samuel Eto’o dans un communiqué.
La loi de finances 2025, source de division
De l’autre côté, le ministre des Sports préconise une approche différente. Mouelle Kombi exige que les clubs déposent directement leurs relevés d'identité bancaire (RIB) auprès de l’agent comptable du ministère des Finances (Minfi) auprès de la Fécafoot. Si au cours des années précédentes cette subvention était versée à l’instance du football qui procédait ensuite à la répartition de l’enveloppe entre les clubs, cette année, cette dotation de 560 millions Fcfa « sera désormais servie directement aux équipes affiliées auxdits championnats », soutient le ministre. Soit une quote-part de 2/3 réservée aux clubs de D1 et 1/3 à ceux de D2.
Ce conflit trouve ses racines dans la loi de finances 2025 du Cameroun, qui stipule que les fonds publics destinés aux compétitions nationales et internationales doivent être gérés directement par le ministère des Sports. L’article 171 de cette loi précise que les besoins exprimés par les fédérations sportives doivent passer par le Minsep, qui en assure l’exécution et la traçabilité. Par conséquent, cette nouvelle disposition réduit le rôle de la Fécafoot à une instance consultative.
Des clubs ont fait leur choix
Face à ces exigences contradictoires et les enjeux de gouvernance, les clubs ont choisi l’approche du gouvernement. Pas question de s’encombrer avec la procédure préconisée par la fédération qu’ils trouvent « complexe et inutile ». « Conformément aux directives du ministre des Sports, tutelle de la Fécafoot, confie un cadre de la direction de Fauves Azur, nous avons déposé le RIB du club à l’agent comptable du ministère des Finances ». Même son de cloche dans d’autres formation. « Pour nous, la question ne se pose même pas. Il s’agit de l’argent de l’Etat qui a opté pour une procédure simplifiée de restitution de cette enveloppe à ses bénéficiaires que sont les clubs. Ce n’est donc pas à la Fédération de le faire », soutient un président de club basé à Douala. Selon des indiscrétions, les clubs devraient passer à la caisse au courant de cette semaine.