Le premier tournoi interscolaire panafricain démarre ce samedi 19 février à Kinshasa (RD Congo). Six pays sont en lice avec chacun des équipes masculine et féminine.
De notre correspondant en RD Congo
C’était un accord entre le Président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, et le président de la FIFA, Gianni Infantino. Lors du dernier séjour de ce dernier à Kinshasa, en 2021, les deux hommes avaient convenu que la capitale congolaise abritera le premier tournoi interscolaire panafricain.
La compétition s’ouvre ce samedi 19 février. Elle va réunir six pays : donc la RDC, pays hôte, le Sénégal (zone Ouest B), le Bénin (Ouest A), le Maroc (Nord), l'Afrique du Sud (Sud) et l'Ethiopie (Est). Chaque délégation présentera deux équipes, une masculine et une féminine.
Le tirage au sort du tournoi interscolaire a été effectué ce vendredi 18 à Kinshasa. Deux légendes de la FIFA ont guidé le sort : le Congolais Hérita Ilunga et le Sénégalais Khalilou Fadiga. Chez les filles on retrouve dans le groupe A la RDC, le Maroc et la RSA. Le Sénégal, le Bénin et l'Ethiopie composent le groupe B. Chez les garçons, le groupe A est composé de la RDC, du Bénin et de l'Ethiopie. Dans le groupe B on retrouve la RSA, le Maroc et le Sénégal.
La compétition se tient au stade des Martyrs de Kinshasa. L'aire de jeu sera divisée en deux terrains de 60 sur 45 mètres chacun. Ce dispositif permet s’adapter à l’âge des compétiteurs (moins de 17 ans) et de faire jouer deux matches en même temps.
Toutes les délégations ont subi des tests Covid. Et pour parer aux forfaits en cas de résultats positifs, la FIFA a autorisé les pays à présenter 18 joueurs au lieu de 15 pour chaque catégorie. Les trois supplémentaires sont des réservistes.
Les débats s’ouvrent ce samedi avec la phase de groupes. Chaque équipe jouera deux matches. Les deux premiers de chaque poule se qualifieront pour les demi-finales. Lesquelles ainsi que petite et la grande la finale sont prévues ce dimanche 20.
Le premier tournoi interscolaire panafricain est une expérience inédite pour de nombreux participants. En effet, la plupart d’entre eux prennent part à une compétition internationale ou quittent leur pays pour la première fois.
C'est le cas de Simon Habtamu, le capitaine de l'équipe masculine éthiopienne. Il confie : «Je n'avais jamais quitté mon pays. C’est important pour moi d'être ici. Notre équipe est très dynamique et elle a du courage à revendre. Nous avons de très bons entraîneurs pour nous aider. J’espère que nous obtiendrons d'excellents résultats. Pourquoi pas gagner ma coupe ?»
Pour Victor Sagbo, entraîneur du Bénin, ce tournoi interscolaire pourrait aider les filles à se développer sportivement et à aimer un peu plus le Football : «Le football peut beaucoup contribuer au développement des filles. On retrouve énormément de filles talentueuses dans nos quartiers et dans nos écoles. Nous avons désormais la possibilité de les accompagner dans leur progression.»
Masiala JONATHAN