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Nizar Issaoui s’est donné la mort. Cet ancien footballeur tunisien, qui était sans club, s’est immolé par le feu en début de semaine avant de succomber à ses blessures ce jeudi. Il avait 35 ans.
Nizar Issaoui. Son nom ne vous dit peut-être pas grand-chose, mais c’était un footballeur professionnel tunisien. C’était, parce que l’homme de 35 ans s’est donné la mort le lundi 10 avril dernier. Il s’est immolé par le feu. Il avait d’ailleurs posté un message sur sa page Facebook avant de passer à l’acte. Le Tunisien affirmait ainsi se condamner «à mort par le feu». «Je n'ai plus d'énergie, que l'Etat policier sache que la peine sera exécutée ce jour».
A l’origine de ce geste, une altercation avec un vendeur de fruits de son quartier de Haffouz dans la région de Kairouan (Centre). Nizar Issaoui a, selon plusieurs médias tunisiens, fait un tour au poste de police pour porter plainte contre un commerçant. Ce dernier lui vendait des bananes à dix dinars (3 euros) le kilo. Ce qui représente le double de celui fixé par les autorités pour lutter contre la spéculation. Ensuite, Issaoui s’était plait d’être considéré comme un terroriste par la police. Celle-ci l’a accusé, avec son frère, « d’association de malfaiteurs ». Ce qui l’a conduit à son geste. Les témoins expliquent avoir appelé les forces de l’ordre quand il a menacé de passer à l’acte. « Il a allumé son briquet juste après que la police a lancé du gaz lacrymogène », a indiqué au Monde Bassem Issaoui, cousin de la victime. Brûlé au troisième degré, l’homme a été conduit à l’hôpital avant de finalement succomber ce jeudi 13 avril. «Il est mort hier soir et sera enterré aujourd'hui», affirme son frère Ryad Issaoui à l'AFP.
https://twitter.com/SKhmira/status/1646652271495610368
Nizar Issaoui aura donc connu une fin douloureuse. Sa carrière elle, s’est faite dans l’anonymat. C’est principalement en Tunisie que cet attaquant a évolué. Le club le plus huppé avec lequel il ait joué est l’US Monastir. Il y a disputé 18 rencontres pour 8 buts et 1 passe décisive. Issaoui a également fait un tour à l’étranger, plus précisément en Arabie Saoudite. Al Orobah FC l’a recruté en 2015. Cependant, il n’y passe qu’une année avant de rentrer au pays.
La fin tragique de Nizar Issaoui n’est pas sans rappeler les origines du printemps arabe.