Le Zimbabwe est libre. La suspension de 17 mois infligée par la FIFA a pris fin ce lundi 10 juillet. Il faut désormais s’atteler à préparer la renaissance du football.
Libéré, délivré. Le Zimbabwe peut bien se permettre de chanter ce refrain. En effet, il vient de terminer de purger sa peine de 17 mois. En février 2022, la FIFA lui avait infligé cette peine en raison de l’ingérence du gouvernement dans les affaires liées au football. Ce qui avait conduit à une élimination des qualifications à la CAN 2023 et à la CAN féminine 2024, entre autres. Ainsi, les Zimbabwéens peuvent désormais refaire partie de la danse. L’objectif étant de se qualifier pour le Mondial 2026. La suspension a été levée ce lundi 10 juillet par la FIFA. Cette dernière a toutefois ordonné la mise en place d’un « comité de normalisation » pour gérer la Fédération zimbabwéenne de football (ZIFA). Ce jusqu’à ce que celle-ci ait un nouveau conseil d’administration après élection.
Kirsty Coventry, la ministre des Sports du Zimbabwe, savoure ce retour en grâce. « Je sais que beaucoup nous ont jugés très sévèrement pour la décision que nous avons prise, mais la manière dont notre football fonctionnait dépendait fortement de ce que voulaient les administrateurs et n'était que pour leur avantage », lance-t-elle à BBC Sport Africa. « Nous avons l'opportunité de construire et de reconstruire une base solide qui voit toutes les parties prenantes prospérer - nos fans, les jeunes joueurs, les joueurs féminins et masculins, se rassemblent, s'unissent. C'était difficile, mais ça en valait la peine, d'avoir une voie à suivre qui nous profitera en tant que pays - 110% ça valait le coup ».
Donc, le Zimbabwe peut s’atteler à jouer de nouveau les compétitons officielle de football. Dans une lettre signée par Fatma Samoura, sa secrétaire générale, la FIFA confie que tous les feux sont au vert. Seul bémol, les Zimbabwéens n’ont pas de stade homologué actuellement. De ce fait, ils devront jouer leurs matchs à domicile à l’étranger. Mais Kirsty Coventry assure que le stade national des sports de Harare sera rénové pour répondre aux normes internationales.
Cependant, en attendant de tout mettre en ordre, c’est la joie qui anime le Zimbabwe. Coventry en est consciente. Pour elle, cette purge de neuf mois sera le point de départ de la renaissance. « Lorsque nous gagnerons des tournois, nous dirons tous que cela valait cette petite fenêtre de douleur ».
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