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Basket-Mali : la paix revient entre la Fédération et les joueurs

Le Capitaine Ibrahim Djambo et ses coéquipiers retrouvent la sélection des Aigles basketteurs. Avant d’affronter le Nigeria, pays hôte du tournoi de qualification pour les Jeux Olympiques (TQO) ce mardi (17H GMT), la sanction prise le 5 juillet 2022 a été levée

Les joueurs présentent leurs excuses

Ainsi, Ibrahim Djambo, Mahamadou Kanté, Ibrahima Saounera ( qui a pris sa retraite internationale ), Sadio Doucouré, Drissa Ballo, Oumar Ballo et Ibrahim Sidibé, ne sont plus sous sanction et peuvent porter à nouveau les couleurs de l’équipe nationale de basketball du Mali. Parmi eux, trois signent leur retour en équipe nationale. Il s’agit de Mahamadou Kante, Ibrahim Sidibé et du capitaine Ibrahim Diambo.

« Ce qui est fait est fait. Nous sommes là. Nous avons tous le même but. L’erreur est humaine. Chacun a tiré des leçons de son côté. Nous avons une compétition. On sera toujours fiers de représenter le Mali », a fait savoir Mahamadou Kanté, lors du point de presse organisé par la fédération.  « On a tous appris des leçons de ce qui s’est passé » a indiqué pour sa part Ibrahim Sidibé soulignant qu’ils sont tous là pour le même but : faire évoluer le basketball malien et l’amener le plus haut possible. « Nous, en tout cas les joueurs, on est content de se retrouver ici, de porter les couleurs du Mali. Laissez ce qui s’est passé derrière nous ».

« Je sais que beaucoup de gens ont été choqués...»

Quant au capitaine Ibrahim Diambo, il lance : « Je sais que beaucoup de gens ont été choqués et ont été blessés par cette situation. Y a beaucoup de gens qui l’ont pris d’une autre manière. Et qui ont été blessés par rapport à notre action. Au nom de tout le groupe, les joueurs, nous présentons toutes nos excuses à la population malienne. Et à tous les amoureux du basketball malien. On espère vraiment que ce soit du côté de la fédération et du côté des joueurs ce genre de situation ne se reproduira plus. Et on pourra avancer en bonne et due forme » a-t-il déclaré.

Il y a les sanctions mais c’est pour corriger le comportement. Des leçons ont été tirées de part et d’autre. Pour la fédération, les jeunes, après les démarches, ont accepté de présenter des excuses. « La fédération fera en sorte que ces excuses soient acceptées. Et qu’on travaillera, la main dans la main, pour faire rayonner le basket-ball malien » conclut le commandant Alhadji Dicko, directeur technique national de la fédération malienne de basket-ball.

Rappel des faits

Cette sanction avait été prise, selon l’instance dirigeante du basketball malien, après analyse du rapport du délégué fédéral et des pièces à conviction à savoir une vidéo postée par les joueurs réfractaires à l’époque sur les réseaux sociaux justifiant leur acte. Et conformément à ses Règlements Généraux, continuant sa justification, la Fédération malienne de Basketball estime que cet acte inédit est contraire aux valeurs ancestrales fondées sur l’honneur et la dignité, sur lesquelles est bâti son comportement sportif dit le communiqué de radiation. Et de poursuivre en ces termes : « En dépit de toutes assurances données par le ministère en charge des Sports à travers le bureau fédéral, vous avez osé mettre l’image du Mali devant la scène internationale de la façon la plus négative ».

Les joueurs ont refusé de joueur parce qu’ils réclamaient le paiement de leurs primes, comme cela leur avait été promis avant leur départ pour Kigali. Le non-paiement de ces deniers avant qu’ils jouent, était le manque de respect de trop à leur égard et à l’égard de tous les autres basketteurs, qui n’ont toujours pas reçu leurs arriérés depuis plusieurs années. Les temps ont passé. La Fiba a pris à son tour des sanctions d’amende à l’encontre de la fédération. Chacun a donc pris le temps de réfléchir afin d’arriver à un compromis. Oublier ce qui s’est passé et avancer ensemble.

Ainsi, par les canaux des personnes de bonnes volontés, la fédération malienne de basket-ball a pu être en contact avec ses joueurs qui restent tout de même des Maliens. Ensemble, il a été décidé de mettre fin à ce différend et travailler main dans la main, pour le bonheur du basketball malien.  À cet effet, un point de presse a été organisé pour clarifier la situation avant le voyage pour Lagos avec pour but d’édifier le public malien par rapport à la situation.

Drissa Niono

Maroc-hooliganisme : l’AS FAR lourdement sanctionnée

Ce dimanche, lors d’un match de Coupe du Trône du Maroc entre l’AS FAR et MAS de Fès, des incidents ont eu lieu à cause des supporters de l’AS FAR, après une défaite 0-2. Résultat des courses, l'AS FAR a reçu de lourdes sanctions de la part de la Fédération royale marocaine de football (FRMF). Cette dernière a notamment décrété que la formation de Rabat jouera le reste de la saison sans ses supporters. «Faire disputer à huis clos les matchs de l’AS FAR et interdire à ses supporters d’assister aux matchs en déplacement du club pour le reste de la saison sportive (art. 36, 76, 60, 105 du code de discipline) en raison de la gravité des événements survenus et des actes de violence commis par les supporters de l’AS FAR et qui ont causé de graves blessures entre les éléments des forces de l’ordre et des supporters, ainsi que des dégâts matériels aux différentes dépendances du stade», peut-on lire dans le communiqué de la FRMF.

La commission de discipline de la FRMF a aussi décidé de sanctions financières. En plus du remboursement des dégâts matériels occasionnés par leurs supporters, l’AS FAR va aussi payer une amende de 11.000 Euros. Le Maghreb de Fès paiera aussi le même tribut, en plus de deux matches à huis clos en raison « du comportement de ses supporters, l’envahissement de la pelouse du stade à l’issue de la rencontre et l’usage de fumigènes et jets de pierres»

Plus de 60 arrestations

Après le coup de sifflet final et la défaite de l’AS FAR, les supporters faraouis ont envahi la pelouse. Il y a ensuite eu des affrontements avec les ultras de l’équipe adverse. Ceux-ci ont occasionné près de cent blessés dans les rangs des forces de l’ordre, et près de soixante chez les civils.

Au terme de ces émeutes, la police a arrêté 67 personnes, dont 17 mineurs selon l’AFP.  Ces supporters «ont été interpellés pour leur implication présumée dans des actes de violences, pour possession d'armes blanches, ivresse, jet de pierres causant des dégâts matériels et incendie d'un véhicule », selon la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

Oumar NDONGO

CAN 2021-Bagarre Maroc-Egypte : la CAF inflige de lourdes sanctions

Le derby Maroc-Egypte a tenu toutes ses promesses. Un match qui a vu la victoire renversante des Pharaons (2-1). Et le match ne s’est pas seulement arrêté sur le terrain. Il y a eu « des altercations entre l'entraîneur adjoint égyptien Rogerio Paulo Dos Santos Cesar De Sa et le président de la Fédération marocaine Faouzi Lekjaa. Une bagarre générale s'en est suivie au cours de laquelle le joueur marocain Sofiane Boufal et le joueur égyptien Marwan Mostafa Daoud ont été identifiés», a écrit la CAF dans un communiqué.

Le conseil de discipline de la CAF a frappé fort. Les deux sélections ont en effet été lourdement sanctionnées. L’Egypte devra défier le Cameroun en demi-finale ce jeudi sans Marwan Dahoud. Le défenseur a en effet écopé d’une suspension de deux matchs. Il est donc out pour le reste de la compétition. L’entraîneur adjoint de la sélection égyptienne Rogerio Paulo Dos Santos Cesar De Sa a été suspendu pour quatre matchs pour «avoir utilisé un geste obscène.» L'instance inflige également une amende de 10 000 USD (8 865,70 Euros) à la Fédération égyptienne  pour les agresseurs non identifiés. Le sélectionneur des Pharaons Carlos Queiroz écope lui d' un avertissement pour son comportement sur le banc.

Boufal et Chakla out contre la RDC

La sélection marocaine éliminée de la CAN a également écopé de lourdes sanctions. Sofiane Boufal et Sofian Chakla ne prendront pas part au barrage du Mondial face à la RDC mars prochain. Les deux lions de l'Atlas sont en effet suspendus deux matchs chacun pour «comportement violent.» La CAF inflige  une amende de 10 000 dollars (8 865,70 Euros) à la Fédération royale marocaine pour les agresseurs non identifiés. Des officiels marocains ont été également rappelés à l'ordre.

Des Lions du Sénégal sanctionnés

Des altercations ont été notées lors du match entre le Sénégal et la Guinée Equatoriale. Les joueurs sénégalais Saliou Ciss et Keita Belda ont été rappelés à l'ordre pour «leur comportement regrettable» en fin de match. De même que les joueurs Equato-Guinéens Ivan Edu et Emilio Nsue. Leur compatriote Estaban Orosco est en revanche suspendu pour deux matches dans n'importe quelle compétition officielle de la CAF. La Fédération équato-guinéenne de football écope elle d'une amende de 5000 dollars (4 432,85 Euros).

Amy WANE

 

Athlétisme : le Maroc en croisade contre le dopage de ses athlètes

Séisme dans l'athlétisme marocain. La discipline est secouée par une affaire de dopage. Dans sa parution de ce mercredi 8 décembre, le média marocain Assabah révèle en effet que pas moins de 16 athlètes ont été accusés de dopage et licenciés par la Fédération royale marocaine d’athlétisme (FRMA). En croisade contre ce mode de triche, l'instance veut faire le ménage dans ce sport, poursuit le quotidien.

De différentes catégories d'âge, les athlètes épinglés par la FRMA appartiennent à la sélection nationale. Certains d'entre eux ont d'ailleurs été écartés du Championnat du monde d'athlétisme des jeunes qui a eu lieu au Kenya (18 au 22 août 2021), rappelle le site marocain le360sport. Sur les 24 athlètes marocains qui devaient prendre part à ce rendez-vous, 13 ont été retirés, détaille le site.

Des athlètes récidivistes

Selon le quotidien Assabah, plusieurs de ces athlètes épinglés dans cette affaire avaient déjà écopé d’une sanction pour les mêmes faits, avant de récidiver. Ce qui est « une circonstance aggravante qui les expose à des sanctions plus sévères se situant entre 4 et 8 ans de suspension », écrit le tabloïd. En conséquence, cette affaire de dopage va mettre fin à la carrière de plusieurs athlètes trentenaires, alors que d’autres ont décidé de mettre un terme à leur carrière.

La FRMA et le Comité international olympique (CIO) ont d'ailleurs mené une opération commune pour procéder à des contrôles des athlètes avant le Championnat du monde d'athlétisme junior, comme prévu par les procédures le règlement en vigueur. Après avoir prononcé des sanctions sévères contre ses athlètes épinglés, l'instance d'athlétisme du royaume chérifien espère ainsi sortir de la liste noire de World Athletics.

Jules DIA