Après la Ligue 1, la Premier League et la Super Lig, Henri Saivet va évoluer en Ligue 2 la saison prochaine. Le milieu de terrain sénégalais rebondit après plusieurs mois de chômage. L’opportunité pour lui de se rappeler au bon souvenir des fans de football.
Entre Bordeaux, Newcastle ou encore Saint-Etienne, Henri Saivet a connu plusieurs clubs dans sa carrière. A ses débuts en Ligue 1 chez les Girondins en 2007-2008, il était d’ailleurs considéré comme l’un des plus grands espoirs du club. Mais aujourd’hui, en 2022, il évolue en Ligue 2, du côté de Pau.
Toutefois, pas question de se prendre pour quelqu’un qu’il n’est pas. Sur le site officiel de la Ligue 2, Henri Saivet a évoqué la chance qu’il a eue de rejoindre Pau. « J’étais déjà très content que le Pau FC me donne la possibilité de m’entraîner. Car logiquement, ils se posaient des questions sur mon niveau et se demandaient sans doute : « Comment se fait-il que ce joueur soit libre ? » […]. Après ce premier entraînement, l’entraîneur Didier Tholot m’a dit qu’il avait été vraiment surpris et qu’il était content que je sois là. Cette période de test s’est donc très bien passée et nous nous sommes rapidement mis d’accord avec le Pau FC. Je suis ravi, car c’est le club qu’il me fallait. »
Le désert est comme une femme capricieuse qui rend les hommes fous, disait Paulo Coelho. Henri Saivet lui, a su garder sa lucidité dans sa traversée. A la recherche de la moindre opportunité, il a su s’armer de patience. « C’était une période très compliquée car je n’avais aucune perspective à moyen ou long terme. Un an, c’est extrêmement long. On en arrive à se demander s’il ne faut pas tout arrêter, si l’on est assez bon… Le fait d’avoir eu des opportunités de partir dans les pays du Golfe m’a motivé. Je me disais qu’il y avait encore des gens qui croyaient en moi, mais ma priorité était de rester en Europe et en France», renchérit Henri Saivet.
La Ligue 2 débute ce 30 juillet. Pau se déplace sur la pelouse de Guingamp. Et nul doute que pour Saivet, le bonheur sera dans le pré.
