La formation de Flambeau du Centre, qui représente le Burundi au deuxième tour de la Ligue des champions CAF, jouera deux matchs (aller et retour) contre Zamalek sur le terrain de cette équipe egyptienne. Une décision qui divise au Burundi. Le coach de Flambeau du Centre, Rukundo Jean de Dieu, espère malgré tout faire douter le Zamalek. Il indique que ses joueurs peuvent rivaliser avec n’importe qui.
De notre correspondant au Burundi
Nous nous sommes bien préparés. On s’entraîne correctement. Après notre match contre Al Ittihad, nous avons eu la chance de jouer en championnat contre Messager Ngozi et Vital’o, deux grandes équipes du Burundi. Elles nous ont donné vraiment un bon test, ce qui est bon pour la préparation. Nous voyageons ce vendredi 7 octobre pour jouer le match aller ce dimanche le 9 octobre, ensuite le match retour le vendredi suivant, soit le 14 octobre. En un seul mot, je peux dire que nous sommes prêts pour le match.
Nous n’avons pas beaucoup d’informations sur Zamalek, sauf que nous savons que c’est l’une des meilleures équipes d’Afrique. Grâce aux nouvelles technologies, nous avons visionné certains matchs de ce club. Mais puisque le championnat n’a pas encore démarré en Egypte, on n’a pas toutes les informations. Je pense qu’il y a certainement des joueurs qui sont partis et d’autres qui ont été recrutés. Néanmoins, on a eu quand même une idée sur le jeu de cette équipe.
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Ce n’est pas un hasard si on a éliminé Al Ittihad, quart finaliste à la Coupe de CAF la saison passée. Nous avons de bons joueurs capables de rivaliser avec n’importe qui. Cette victoire nous a motivés. Nous allons jouer contre Zamalek sans complexe. D’ailleurs une grande partie de mes joueurs connaissent le haut niveau, pour avoir joué des matchs importants en équipe nationale et dans les compétitions africaines inter-clubs. Ils ont de l’expérience qui va sans doute nous aider pendant cette rencontre.
C’est vrai que mes défenseurs, qui sont généralement bons, ont paniqué pendant ce match. Mais c’est une expérience de plus. Je pense qu’ils vont se corriger. On a d’ailleurs insisté sur le placement pendant les séances tactiques. On a également travaillé mentalement sur nos joueurs, qui pensent que les arbitres sont toujours du côté des équipes maghrébines. J’espère qu’on fera un bon match.
Au Burundi, les clubs qui jouent les compétitions internationales sont prises en charge par le ministère des sports. L’Egypte a négocié avec le ministère via l’ambassade du Burundi en Egypte pour qu’on joue les deux rencontres en Egypte. Moi, en tant que technicien, je ne connais pas toutes les closes de ces négociations. Ca ne va certes pas nous perturber, mais sportivement, ce n’est pas un avantage pour nous. Même si d’habitude on jouait nos matches à domicile en Tanzanie. Peut-être que le seul avantage est que nous allons voyager une fois pour toute. Le reste, on va motiver psychologiquement nos joueurs pour qu’ils se sentent comme chez eux, sinon on n’y peut rien.
Pas du tout. Nous allons nous battre comme des grands. Tout est possible au football, mais je crois en mes joueurs. S’il adevenait qu’on perde, on va l’accepter sportivement.
Désiré Hatungimana