Cinq joueurs originaires du continent devraient être alignés, ce samedi 3 décembre, au coup d’envoi du premier huitième de finale de la Coupe du monde qatarienne. Ils viennent du Ghana, du Liberia, du Togo et de la Côte d’Ivoire.
Pays-Bas - États-Unis ouvre le bal des huitièmes de finale de la Coupe du monde 2022, ce samedi 3 décembre (15h GMT) au Khalifa Stadium de Doha. C’est l’opposition entre une grande puissance du football mondial, qui court toujours derrière son premier sacre, et une puissance émergente, hôte du prochain Mondial (2026) en compagnie du Canada et du Mexique. Le 8e au classement FIFA (Pays-Bas) et le 16e. Le premier du groupe A contre le deuxième du groupe B (États-Unis).
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— FIFA World Cup (@FIFAWorldCup) December 3, 2022
Avec deux équipes joueuses, offensives, généreuses dans l’impact physique et disciplinées tactiquement, le 49e match du rendez-vous qatarien promet des étincelles. Il donne au vainqueur droit à une place en quart de finale, contre l’Australie ou l’Argentine. Il réunit les ingrédients pour rester dans la moyenne de 2,5 buts par match affichée à l’issue de la phase de groupes, voire mieux.
Dans cette perspective, certaines individualités d’origine africaine pourraient jouer un rôle décisif. Il s’agit de Timothy Weah et Yunus Musah pour les États-Unis et de Memphis Depay, Cody Gakpo et Nathan Aké pour les Pays-Bas.
Le Ghana sera le pays le plus représenté au coup d'envoi de l'arbitre brésilien Wilton Sampaio. Memphis Depay est sans doute le plus réputé de ces joueurs qui auraient pu porter les couleurs des Black Stars. Il devrait étrenner sa deuxième titularisation dans la compétition qu’il a attaquée blessé. Il n’a pas encore trouvé le chemin des filets, mais son impact dans le jeu néerlandais est réel. Sa technique, sa vision de jeu panoramique et sa précision de passes installe constamment le danger dans le camp adverse. Le Sénégal, battu 2-0 par les Pays-Bas, en sait quelque chose.
Mais le joueur du FC Barcelone n’est pas le Ghanéen d’origine le plus étincelant du camp néerlandais dans ce Mondial. La palme va au jeune Cody Gakpo (23 ans), le co-meilleur buteur du tournoi avec trois réalisations. Un but à chaque match du premier tour. L’attaquant du PSV Eindhoven, qui a également des origines togolaises, sera la principale arme de destruction massive des Pays-Bas face aux États-Unis.
Aux côtés de Depay et Gakpo, il y a Nathan Aké. Le défenseur de Manchester City forme le trio de l'arrière-garde oranje avec Van Dijk et Timber (De Ligt face au Sénégal). Il est originaire de la Côte d’Ivoire. Même s’il traine quelques soucis de vivacité, son sens du placement, sa combativité dans les duels et, surtout, ses relances impeccables en font un maillon fort du dispositif de Louis van Gaal.
Côté américain, deux joueurs d’origine africaine émergent. Le plus connu est sans doute Timothy Weah. Il est le fils du Président libérien et jusque-là seul Africain Ballon d’Or (1995), George Weah. L’Équipe rappelle qu’il est né et a été formé aux États-Unis avant son départ pour l'Europe et au PSG où son père a évolué de 1992 à 1995. L’allier droit de Team USA brille en ce moment à Lille. Auteur d’un but (contre le Pays de Galles, 1-1) en trois matches, le New Yorkais réalise une bonne Coupe du monde. Sous les yeux de son père, venu expressément le soutenir.
L’équipe américaine compte aussi son joueur originaire du Ghana. Il s’agit du milieu de terrain Yunus Musah, né de parents ghanéens. Avant de choisir la sélection américaine, il a joué pour celles de jeunes de l’Angleterre. Il aurait pu également porter les couleurs de l’Italie où sa famille a vécu et où il a débuté le football avant d’aller se former à Londres. Le joueur de Valence a gagné sa place dans l’équipe des États-Unis. «D’ici à 2026, il aura encore mûri, renforçant l’image d’un parfait exemple d’intégration», prédit L’Équipe.
La Rédaction – Sport News Africa