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Au classement des pays avec les plus d’athlètes suspendus pour dopage par l'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU), le Kenya est troisième avec 55 athlètes épinglés, derrière la Russie (102) et l’Inde (61). Une statistique peu glorieuse contre laquelle le ministre des Sports veut lutter. Il a exposé son plan, qui pourrait faire fuir les adeptes des produits illicites.
Le Kenya sur la voie de la rédemption. Après avoir vu plus d’une vingtaine de ses athlètes suspendus pour dopage cette année, le pays veut redorer son blason. D’ailleurs, le ministre kényan des Sports a déjà un plan bien précis en tête : criminaliser le dopage. Selon Ababu Namwamba, la politique de lutte contre le dopage, adoptée en 2016, ne porte pas ses fruits. Il faut donc user de leviers plus importants pour enrayer cette machine infernale.
« Nos enquêtes initiales sont que vous avez un syndicat clandestin très complexe [impliqué dans le dopage dans l'athlétisme]. Il implique des agents, des entraîneurs et des médecins, il faudra donc déployer plusieurs instruments pour démanteler ce syndicat. Je pense que nous devons criminaliser le dopage et élever la manipulation de substances dopantes au même niveau [que] les stupéfiants. Donc, de la même manière que nous traitons les trafiquants de drogue, nous devrions traiter de la même manière ceux qui se livrent à cette pratique», assure-t-il à BBC Sport Africa.
La situation du Kenya cette année a d’ailleurs fait craindre le pire. Car, à un moment donné, certains observateurs ont parlé d’une suspension du pays de toute activité liée à l’athlétisme. Toutefois, il a évité cette catastrophe. Certes les cas de dopage ont été nombreux, mais ils partaient d’initiatives individuelles des athlètes eux-mêmes.
Sebastian Coe, président de l'Association internationale des fédérations d'athlétisme, a expliqué pourquoi. « Ils n'allaient pas être interdits car contrairement à la situation russe, à laquelle nous sommes confrontés depuis sept ans, il n'y a aucune preuve évidente que cela soit parrainé par l'État ou sécurisé par l'État. La seule chose pour laquelle je suis optimiste, c'est du plus haut niveau du gouvernement à travers toutes les parties prenantes que vous voudriez à bord - comme l'Agence antidopage du Kenya, Athletics Kenya, les athlètes eux-mêmes - il y a une réelle détermination pour essayer de résoudre ce problème ». Reste à savoir si le Kenya arrivera à vite enrayer cette vague de dopage.