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Boxe thaï-Mamoudou « Axcel » Kéita : « je suis le meilleur »

Le kick-boxeur guinéen Mamoudou « Axcel » Kéita a conservé sa ceinture de champion intercontinental ISKA K1 (International Sport Kickboxing Association). En marge de cet évènement, le Guinéen a accordé un entretien à Sport News Africa au cours duquel il a parlé de sa carrière mais aussi de ses ambitions pour le développement de la discipline dans son pays.

De notre correspondant en Guinée

Mamoudou « Axcel » Kéita

Bonjour. Présentez-vous aux lecteurs de Sport News Africa

Je m’appelle Mamoudou « Axcel » Kéita. Double champion intercontinental ISKA K1 (2021, 2022), champion du monde mi-lourd ISKA en 2018, champion du monde poids lourd ISKA en 2020, champion du Benelux WTB (Belgique-Pays-Bas-Luxembourg) en 2008, champion des Pays-Bas (2007). Je suis à cette date l’athlète guinéen en activité et dans l’histoire le plus le titré.

A l’issue d’un combat disputé à Anvers (Belgique), vous êtes parvenu à conserver votre ceinture de champion intercontinental de boxe thaï ISKA K1. Qu'avez-vous ressenti après avoir reçu cette ceinture alors que vous arborez le tricolore guinéen ?

Ce n’est pas facile de conserver une couronne que tout le monde convoite. C’est une immense fierté. C’est le fruit d’un travail acharné. Comme on le dit, c’est le travail qui paye. Ça fait 22 ans que je combats et à chaque fois j’arbore toujours le tricolore guinéen. Je suis le meilleur et l’athlète guinéen en activité le plus titré. Mais aussi dans l’histoire. Quand j’arbore le tricolore guinéen, c’est une façon de prouver mon attachement à mon pays.

Il y a une année, vous obteniez cette ceinture après une victoire face au belge Younès Benmalek. Dans quelles circonstances avez-vous préparé ce rendez-vous face à Steve Magniez pour conserver votre couronne ?

Je l’avoue ça n’a pas été facile. J’ai préparé ce rendez-vous dans des conditions difficiles. J’ai pratiquement fait 36 heures d’entraînement avec un préparateur physique sans oublier la vie de famille. Ça n’a pas été facile. C’est difficile d’atteindre les sommets mais le plus difficile c’est de s’y maintenir. Et j’ai consenti à tous ces sacrifices pour être là où je suis maintenant. Je pense que c’est le fruit d’un travail de longue haleine.

« Je peux encore être opérationnel en tant qu’athlète ou entraîneur »

La boxe thaï sera pour la première fois aux Jeux olympiques de Paris 2024. Est-ce que vous avez dans un coin de votre tête une participation à ce tournoi ?

Au mois de février prochain j’aurai 39 ans donc aux JO j’aurai 40 ans. Quand on a 40 ans, il faut être réaliste. Dans un sport collectif ça peut passer mais dans un sport individuel, de surcroît un sport de combat, ce n’est pas évident. Avec l’expérience acquise et mon savoir-faire notamment, je saurais mieux préparer les athlètes je pense.

Votre retour en Guinée avec votre titre de champion intercontinental avait suscité une ferveur au pays. Quel est votre plus grand rêve ?

Mon plus grand rêve c’est d’organiser un combat à Conakry comme l’avait fait l’actuel ministre des Sports Béa Diallo. Pouvoir rendre fier ce peuple de Guinée. Beaucoup de promesses ont été faites par des membres du gouvernement avec mon projet de combat à Conakry. Mais jusqu’à présent rien n’est fait dans ce sens. J’espère que le gouvernement de transition va me permettre de réaliser ce projet. Je veux avoir l’opportunité de mettre ma ceinture en jeu en Guinée. Que celui qui veut le chercher vienne le chercher chez moi en Guinée.

Au cours de votre carrière, vous avez collectionné de nombreux trophées parmi lesquels, le titre de champion du monde poids lourd ISKA en 2020.  Quel est le prochain objectif ?

C’est d’avoir la chance de revenir en Guinée, créer une fédération digne de nom, équiper des salles dans les différentes localités et organiser des compétitions avec des structures pour avoir des athlètes opérationnels au niveau national, régional et international. Si j’ai pu être champion, c’est qu’il y a dans chaque coin du pays, un champion, un talent qui n’est pas mis en valeur. Je suis à la fin de ma carrière, il y a beaucoup de travail à faire. Je peux encore être opérationnel en tant qu’athlète ou entraîneur.

Mamadou Gongorè DIALLO

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