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Diego Garzitto (72 ans) n’a pas fait une croix sur sa carrière d’entraîneur. Toujours salarié d’Al-Merreikh (Soudan) en raison d’une situation rocambolesque, l’entraîneur franco-italien, vainqueur de la Ligue des Champions avec le TP Mazembe en 2009, attend sereinement la suite.
De notre correspondant en France
Sport News Africa : Diego Garzitto, quelle est votre situation avec Al-Merreikh Omdurman ?
Diego Garzitto : J’avais signé un contrat jusqu’au mois d’août prochain, mais il y a eu des problèmes au niveau de la direction, avec deux comités directeurs. C’est très compliqué à expliquer, et je suis parti en novembre, car le championnat était interrompu, la sélection préparant la Coupe arabe des nations au Qatar. De plus, la situation politique dans le pays était déjà très tendue. En fait, je ne suis jamais retourné au Soudan. Officiellement, je suis toujours salarié du club, qui a depuis engagé un Portugais puis l’Anglais Lee Clark, mais je ne suis plus payé. J’attends la suite, mais si rien ne bouge, je serai dans l’obligation de saisir la FIFA.
Êtes-vous pressé de retrouver un banc ?
J’ai la chance d’être à l’aise financièrement. Je ne suis donc pas à l’affût de n’importe quelle proposition. J’ai encore envie de travailler. Mais je n’irai pas n’importe où. Mon choix sera dicté par le projet sportif. Depuis plusieurs années, je travaille avec mon fils Anthony (48 ans), et mon but est de continuer à le former avant qu’il prenne son indépendance.
Travaillez-vous avec un agent ?
Non. J’ai des contacts avec des gens en Afrique. J’ai travaillé en RD Congo, au Maroc, en Algérie, en Côte d’Ivoire, au Soudan, en Libye, en Ethiopie, je connais beaucoup de monde, je parle régulièrement avec des gens. Il y a parfois des agents qui me proposent d’envoyer ma candidature dans un club, car il y a beaucoup de mouvements sur les bancs de touche, notamment en Afrique du Nord, et je ne suis pas toujours au courant de tout, tout de suite. Il y a aussi les rumeurs, qui vous disent que tel entraîneur pourrait être limogé, et qu’il faut se tenir prêt. Il faut aussi connaître le vrai du faux parmi toutes ces rumeurs.
Avez-vous une priorité ?
Hormis en France, je n’ai travaillé qu’en Afrique. Et c’est sur ce continent que j’ai envie de vivre une nouvelle expérience, qui sera peut-être la dernière. J’aimerais bien travailler en Tunisie, par exemple. Je sais aussi qu’il y a plus de chances de trouver un poste dans un club que dans une sélection. Pour les sélections, c’est évidemment plus restreint. Mais je préfèrerais plutôt un club, car on est sur le terrain tous les jours, les matches s’enchaînent, c’est intéressant. Au Soudan, que ce soit avec Al-Hilal ou Al-Merreikh, on jouait la Ligue des Champions ou la Coupe de la CAF, les compétitions nationales, c’était assez intense.
Cette inactivité professionnelle n’est-elle pas trop pesante ?
Non, car je continue à regarder beaucoup de matches, en Europe et en Afrique. Je reste informé, mais je fais aussi d’autres choses, je n’ai pas l’esprit occupé à 100% par le football. J’ai ma famille, il y a toujours quelque chose à faire dans une maison, je n’ai pas de mal à m’occuper. Oui, c’est un peu long, le terrain me manque, et dans cette situation, on ne sait jamais vraiment quand on va retravailler ; mais comme je vous l’ai dit, j’ai la chance de pouvoir vivre cette période sereinement.
Alexis BILLEBAULT