La démission de Carlos Queiroz n’est pas encore acceptée par la Fédération égyptienne de football. L’instance compte retenir le technicien lusophone. Réponse dans les prochains jours.
Carlos Queiroz a officiellement démissionné de son poste d’entraîneur de l’Egypte. Mais, jusqu’à présent la Fédération égyptienne de football n’a pas donné suite à cette décision. Administrativement, Queiroz n’est plus le coach des Pharaons. Seulement dans les faits, rien n’est encore acté par l’instance de football.
L’adjoint de Queiroz, Roger De Sa révèle même que la Fédération égyptienne de football veut faire revenir son mentor sur sa décision. «Nous saurons dans quelques jours si la fédération tient à nous garder. Carlos a dit qu'il a démissionné mais cela n'a pas été accepté», confie De Sa au Sunday World. «Je suis certain qu'ils (les fédéraux égyptiens) veulent que nous restions», ajoute le second de Queiroz.
En septembre 2021, Carlos Queiroz a été nommé sélectionneur de l'équipe nationale égyptienne, après le limogeage de Hossam El-Badry. L'une de ses premières décisions, a été de proposer Roger De Sa comme adjoint. Ce dernier entraînait en effet le club sud-africain Cape Umoya United FC. Depuis, le duo a notamment mené les Pharaons en demi-finale de la Coupe Arabe au Qatar. En plus d'une finale de la Coupe d'Afrique des Nations au Cameroun perdu devant le Sénégal (0-0, 4tab2). Queiroz et Roger De Sa étaient également proches d'une qualification au Mondial 2022.
Mais, l’Egypte a encore été éliminée par le Sénégal aux tirs au but (3tab1). «Nous avons perdu huit défenseurs. Et nous avons dû choisir notre défenseur de neuvième choix à un moment donné», rappelle De Sa. «Nous avons tenu tête à une équipe sénégalaise très forte et compétitive. À l'exception d'un seul, tous leurs joueurs jouent en UEFA Champions League, et pour les plus grandes équipes du monde», fait remarquer le bras droit de Queiroz.
«Nous avons joué 21 matchs en six mois et perdu trois matchs. Nous sommes désormais numéro quatre au classement africain juste après les superpuissances Sénégal, Maroc et Nigeria», a-t-il conclu.