En perspective de la double confrontation entre le Sénégal et l’Egypte (25 et 29 mars), en qualifications du Mondial 2022, l’ancien Lion envoie une pique de riposte au Pharaon à la retraite.
La double confrontation entre le Sénégal et l’Egypte est lancée. Les Pharaons reçoivent les Lions de la Téranga, ce vendredi 25 mars au Caire, avant de leur rendre visite mardi 29, en barrages du Mondial 2022. En prélude à ces rendez-vous, l’ancien international égyptien Ahmed Hassan avait déclaré que «le Sénégal n’a ni Messi ni Mbappé». Une façon de dire que les champions d’Afrique est prenable. A cette pique, El Hadji Diouf a répliqué.
«Oui, il a raison mon frère Ahmed Hassan, a déclaré dans le quotidien sportif sénégalais Record l’ancien buteur des Lions. Le Sénégal n’a pas Messi ou Mbappé, mais on a un super Mané qui n’a rien à envier à ces deux-là. Et on est fiers de lui. Il est en train de faire de très grandes choses.»
El Hadji Diouf a ajouté : «Aujourd’hui, c’est l’équipe de Sadio Mané qui est toujours en course en Champions League. Nous sommes très contents de l’avoir dans notre équipe.»
Le footballeur à la retraite croit savoir que la double confrontation entre le Sénégal et l’Egypte se jouera au mental. «La clé, analyse-t-il, c’est de ne pas confondre vitesse et précipitation. (…) L’équipe la plus sérieuse et la plus déterminée passera.»
El Hadji Diouf parie que les Egyptiens essaieront de plier chez eux la double confrontation. Mais il se dit certain qu’ils ne prendront pas de gros risques. Il dit : «Ils savent que le Sénégal, chez lui, est redoutable, à 200% injouable. (…) Maintenant, ils sont intelligents. Carlos Queiroz est un entraîneur intelligent. Ils ne vont donc pas se jeter comme ça dans la gueule du loup.»
Aux champions d’Afrique sénégalais, l’ancien joueur de Lens, Liverpool et Bolton, notamment, demande de «défendre jalousement ce statut, tout en respectant cette grande équipe qui a été sacrée à sept reprises». Ajoutant : «Chacune des deux équipes a envie d’aller à la Coupe du monde. Ce sont deux grandes équipes. Il y aura une certaine pression parce qu’il y aura forcément de grands joueurs qui vont manquer ce rendez-vous du football mondial. C’est ça le sport.»
La Rédaction