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Les dérapages verbaux enregistrés ces derniers jours à propos de la prestigieuse compétition africaine ne sont pas du goût de la branche continentale du syndicat international des footballeurs. Qui s’est fait entendre.
La FIFPro Afrique, la branche africaine du syndicat international des joueurs, est «indignée». Elle a sorti un communiqué, ce vendredi 31 décembre, pour dénoncer «certains propos sur la CAN». Lesquels, pointe-t-elle, «témoignent d'un profond manque de respect envers le football africain».
Cette sortie de la FIFPro Afrique intervient alors que le tournoi continental est sur la sellette. La grand-messe du football africain est en effet la cible de critiques et manœuvres des grands clubs européens. Ces derniers, invoquant la crise sanitaire, multiplient les peaux de banane sur le chemin de la CAN 2021 (Cameroun, du 9janvier au 6 février). Rechignant par exemple à mettre les joueurs africains à la disposition des sélections qualifiées.
Après avoir échoué à provoquer son report ou son annulation, les clubs récalcitrants refusent de rendre les armes. Beaucoup cherchent maintenant par tous les moyens à entraver le départ de leurs internationaux pour la compétition africaine. Pourtant, ils ont pu obtenir de la part de la CAF que leur libération intervienne le 3 janvier et non le 27 décembre, comme prévu par la FIFA.
Comme tous les joueurs africains d’hier et d’aujourd’hui, @FIFProAfrica demande que l’on respecte l’Afrique, son football, ses footballeurs et sa plus prestigieuse compétition !#WePlayForAfrica pic.twitter.com/7DtNWU664l
— FIFPro Africa (@FIFProAfrica) December 31, 2021
«Consciente des pressions qui continuent à s’exercer sur les joueurs qui préfèrent les taire pour ne pas s’exposer aux foudres de leur club», la FIFPro Afrique s'érige en bouclier. Elle «tient à féliciter et à encourager tous les joueurs sélectionnés. Qui auront la chance et l’honneur de représenter leur pays lors de la prestigieuse compétition continentale».
«Etre sélectionné est, en Afrique comme partout ailleurs, un objectif suprême pour chaque footballeur, qui en retire une fierté absolue», a souligné la branche africaine du syndicat international des footballeurs. Qui appelle «au respect dû à chaque footballeur et footballeuse africains quand ils sont appelés à jouer pour leur pays».
Pourvu que, précise la FIFPro Afrique, que la compétition en question soit «inscrite au calendrier international». Et qu'elle «respecte le protocole sanitaire adapté et sécurisé à même d’assurer la protection de l’ensemble des acteurs du jeu».
Les membres africains du syndicat international des footballeurs ont également tenu à «rappeler que les joueurs ne sont pas responsables- et pas encore associés !- à la construction du calendrier international». Qu’«il ne saurait dès lors leur être reprochés quoi que ce soit en la matière».
Toutefois, la FIFPro Afrique espère qu’une solution durable sera trouvée à cette équation. Dans ce sens, elle se dit disposée à «rassembler toutes les parties prenantes afin de définir et de bâtir ENSEMBLE un calendrier adapté et inclusif, qui prendra en considération les intérêts des uns et des autres (clubs, joueurs, ligues, fédérations, confédérations, FIFA)». Elle conclut : «C’est même là une nécessité absolue pour un football que nous voulons plus juste et plus équilibré !»