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Ligue 1 Guinée : les assurances de Lucien Guilao président de la LGFP

Plus d’un mois après sa prise de fonction comme Président du Comité provisoire de gestion de la Ligue guinéenne de football professionnel (LGFP), Lucien Guilao a accordé un entretien à Sport News Africa. Au cours de cet échange, il a évoqué le début des championnats de Ligue 1 et 2 mais aussi certaines activités liés au fonctionnement de l’institution.

De notre correspondant en Guinée

Ligue 1 Guinée Horoya AC à l'entraînement
Les joueurs du Horoya AC, champion de Guinée, à l'entraînement

Lucien Guilao, il y a quelques semaines, vous preniez fonction comme président du comité provisoire de gestion de la Ligue guinéenne de football professionnel (LGFP) avec la révocation de l’ancien bureau. Quel constat faites-vous sur le terrain?

Le constat est simple. Les joueurs et les clubs surtout ont envie de jouer sachant que le championnat est arrêté depuis le mois de mai. Donc nous allons nous y atteler et faire en sorte que le championnat démarre assez rapidement. Il faut un travail de fond pour améliorer un peu la gouvernance de la Ligue.

A votre prise de fonction, la présidente du Comité de normalisation (CoNor) de la Fédération guinéenne de football (FGF) avait annoncé le début du championnat pour octobre. Où en êtes-vous au niveau des préparatifs ?

Nous sommes dans les préparatifs. Nous espérons démarrer le championnat durant la seconde quinzaine du mois d'octobre. Si la présidente du CONOR l'a annoncé, c'est que ça va se faire. Il n y a pas de date fixe. Nous attendons un dernier élément. Lorsqu'on l'aura, on vous donnera une date fixe.

On a appris récemment que le président de l'ancien bureau exécutif (Mathurin Bangoura) a bloqué le compte bancaire de la LGFP. La situation a-t-elle évolué ?

Disons qu'il a fait opposition. Il se bat. C'est normal que l'ancien bureau se batte sachant qu'ils ne sont pas tout à fait en phase avec le Conor et ne comprenant pas pourquoi ils ont été révoqués. Ils se battent selon eux pour rentrer dans leur droit. C'est humain. C'est tout à fait normal. Le compte, il y a eu opposition qui a été faite. Et vous savez quand cela arrive, la banque préfère que les deux parties se tournent vers la justice pour régler la situation. Nous n'avons intenté aucun procès, aucune plainte. Nous laissons ce compte comme ça sachant qu'aucune des deux parties ne va l'utiliser.

Est-ce que cette situation ne risque pas d'impacter le début du championnat et même certaines de vos activités ?

Il n y a pas suffisamment de fonds dans ce compte. Le budget du championnat ne s’y trouve pas. Ça aurait impacté le début du championnat si les fonds qui étaient dans ce compte devaient nous servir pour lancer le championnat. Il y a un peu plus de 200 millions de GNF. Ça aurait pu nous servir à faire de la formation tout au plus.

Lucien Beindou 
Lucien Beindou Guilao

Certains clubs de Ligue 1 et 2 avaient apporté leur soutien au bureau révoqué. Quelle est la situation aujourd'hui ?

Tout ça se comprend. C'est humain. Ils ont travaillé avec un bureau durant plusieurs années. C'est humain qu'ils apportent leur soutien. Ce qu'il faut savoir c'est que lorsque que le championnat est lancé, les clubs qui s'engagent sont obligés de participer.

Récemment deux clubs sur trois engagés en campagne africaine (SOAR en ligue des champions et le MILO en coupe CAF) ont été éliminés dès le premier tour préliminaire. Quelle analyse faites-vous de cette situation ?

Nos clubs sont bons techniquement. Ils sont à la hauteur. Mais le fait d'avoir arrêté le championnat depuis le mois de mai et de rentrer en compétition interclubs en septembre, ça porte énormément préjudice. Ça pose la question du défaut de compétition qu'on a en Guinée. Je pense que l'ancien bureau et nous même sommes en phase, il faut créer des compétitions notamment la Coupe de la ligue. Il faut faire en sorte avec la fédération que la Coupe de Guinée entre en jeu.

En Guinée les joueurs ont en tout 26 matchs par saison et ça c'est ceux qui jouent tous les matchs. Il y a certains qui ne jouent pas tous les matchs. Et donc c'est extrêmement en dessous des quotas. C'est tout à fait normal qu'un club qui arrête le championnat au mois de mai et qui ne faisait que s'entrainer ait des difficultés. Les entraînements ne remplacent pas la compétition. Malgré tout ces clubs se sont bien débrouillés. Il y a quand même un motif de satisfaction. Si on avait eu beaucoup de compétitions ces clubs auraient pu passer facilement au tour suivant.

L'indice CAF de la Guinée est menacé. Que faut-il pour y remédier?

Quand il n y a pas de bons résultats, l'indice est menacé. Jusque-là, les bons résultats sont obtenus grâce au Horoya AC. Il faudrait faire en sorte que globalement dans une saison nos joueurs aient au moins 60 ou 65 matchs par saison et faire en sorte que le Horoya bénéficie d'un tirage favorable pour atteindre au minimum les demi-finales des compétitions interclubs. On doit pouvoir régler ça.

Mamadou Gongorè DIALLO

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