Première de sa poule, la France affronte ce dimanche après-midi (15h GMT) la Pologne en 8e de finale du Mondial 2022. Les Bleus sont ultra-favoris comme à l’été 2021 lorsqu’ils avaient été sortis par la Suisse au même stade de l’Euro.
Rarement une Coupe du monde n’a été aussi ouverte. Tous les favoris ont laissé des plumes au premier tour. Et plusieurs outsiders ont montré que sur un match, tous les pronostics peuvent être déjoués. Le Japon a par exemple dominé l’Espagne (2-1) et l’Allemagne (2-1), l’Arabie saoudite a surpris l’Argentine ; le Cameroun a battu le Brésil ; le Maroc a fini premier devant la Croatie et la Belgique ; et la Tunisie a fait chuter les ''Bleus'' de la France (1-0).
Alors, au moment d’affronter en 8es de finale la Pologne décevante lors de la première phase, les Bleus restent méfiants. Surtout qu’il y a un peu plus d’un an, alors qu’ils étaient largement favoris de l’Euro 2020, ils avaient été sortis par la Suisse, après avoir pourtant mené 3-1.
Didier Deschamps n’a pas oublié et reste donc sur ses gardes. «Il faut respecter ce que fait cette équipe, elle mérite d'être là. Szczesny a été décisif. Mes joueurs savent qu'il y aura du répondant. Ils ont beaucoup d'arguments offensifs pour poser des problèmes à l'adversaire. Cette équipe a été amenée sur les trois premiers matchs à défendre, beaucoup défendre, et elle défend très bien. Elle aime ça, elle adore ça même. Mais il ne faut pas la limiter qu'à ça. Elle a un noyau dur de joueurs avec une bonne expérience internationale. Il y a Szczesny, Glik, Lewandowski. Des jeunes, aussi, qui ont répondu», dissèque le technicien français, champion du monde 2018.
Pour le moment, ce que montrent ‘’Lewangaolski’’ et ses partenaires n’est pas fou. C’est juste deux buts en trois sorties. Soit autant qu’Olivier Giroud. Et un de moins que Kylian Mbappé. La star du PSG est dans une forme resplendissante. Bien loin qu’à l’Euro 2020, une compétition ratée pour lui sur tous les plans.
«Débarrassé» de Karim Benzema, forfait juste avant le début du Mondial, Kyky prend toute la lumière en attaque. Et il adore briller quand tous les projecteurs sont braqués sur lui. Grand artisan de la victoire contre l’Australie (4-1), il a exorcisé le Danemark (2-1) qui commençait à se présenter comme la bête noire des Bleus. Cet après-midi, il a certainement envie d’envoyer les Bleus en quarts et d’attendre le vainqueur entre l’Angleterre et le Sénégal.
