Dans sa carrière de joueur, Sébastien Siani a évolué avec huit clubs belges. Entre-temps, il aura connu une parenthèse saoudienne. Aujourd’hui à la retraite, le Camerounais veut devenir entraineur numéro 1.
Sébastien Siani a dit stop. A l’été 2022, alors qu’il courait sur ses 36 printemps, l’ancien international camerounais (28 sélections, 2 buts) a arrêté sa carrière. Le natif de Douala évoluait alors à Knokke en Nationale 1 belge. D’ailleurs, la Belgique était son terrain de prédilection puisqu’il y a d’abord évolué de 2005 à 2018. Ensuite, après un intermède de deux ans en Arabie Saoudite, l’ancien milieu défensif a effectué son retour.
Avec le recul, Sébastien Siani assure que sa carrière a été un plaisir de tous les instants. Avec en point d’orgue, la victoire à la CAN 2017 avec le Cameroun. « Je n'ai passé que de bons moments. De mes débuts à Anderlecht jusqu'à la fin à Knokke. J'ai été un privilégié car j'ai eu une belle carrière au final. Pas celle de Lionel Messi, mais elle fut grandiose pour ma famille et mon entourage. Je n'ai aucun regret et j'ai vécu une belle histoire dans chaque club. La CAN remportée en 2017 ? Le Graal ! On ne peut pas rêver mieux que ça », savoure-t-il au micro de Walfoot.
Toutefois, pour Sébastien Siani, pas question de tourner le dos au monde du football. Passé notamment par Anderlecht, Zulte Waregem, Union SG, Saint-Trond ou encore Ostende… le Lion Indomptable a su tisser sa toile. C’est à Ostende qu’il va pouvoir planifier sa future carrière d’entraineur. Il est en effet coach adjoint des U18 du club.
« Je travaille aux côtés de Michiel Jonckeere que je connais depuis plus de dix ans. Nous avons été champions en D2 ensemble. La collaboration se passe super bien. J'aime ce que je fais, j'apprends chaque jour et je m'adapte. J'ai toujours aimé guider les jeunes et être à leur écoute. Pouvoir partager mon expérience et ce que j'ai appris est passionnant. Puis je travaille au sein d'un club que je connais bien. Il y a des jeunes talents qu'il faut laisser grandir et qui pourraient venir frapper à la porte de l'équipe première d'ici quelques années. J'espère que le KVO va se maintenir. Il faut garder la foi », affirme ainsi Sébastien Siani.